209
on enverroit des
erniffaires pour cette
ope–
ration; accaparant ainfi tout l'or
de la
France.,
apres avoir gagne au
moins
~
liv.
par mare
de louis ,
fans
doute
its
livreroient
les af–
fignats
au
plus effrayant difcredit.
Ce M. Solignac parle-t-il serieufement lorf–
qu'il
ajoute
qr/en envoyant nos louis
a
l'ltran–
ger
'
on
eri
retirera qu.atre ecus de
fix
livres
?
. ·Mais ,
ft
no' louis valent quatre ecqs de
fix li
vres'
ils valent done 24 liv.
&
meme
plus ,
puif
que M. Solignac vous a
av~ue
(
1}
qu'il
y
a benefice
a
'fondre les ecus (
2 ).
Mais ce
n'efi
pas affez d'avoir projete de
( 1)
Page8, lignes
10,
u · &
1;:..
( 2. )
M. Solignac pretend que ,
fous quelque r4p–
p
ort qu'on cnvifage cette
redttflion de
30
fols'
elle
n'eft point .injujle' parce qu'elle e(l . neceffaire pour
re–
parer tout le tort que nous eprouvons
d11
la trap haute
proportion
de
notre monnoie
,
qui ctJufe la privation
des matitres
~
la rared du numeraire'
fr
que d'ail–
uurs cela doit contribuer au him general.
Comme s'il
etoit vrai que la rarete du numeraire provint de la
''
proportion trop haute de notre monnoie; comme s'il
etoit vrai que cette reduaion de
30
fols par louis
,
file
le feul moyen de reparer le ma!' tandis qu'elle l'ag–
~raveroit,
puifqu'on fondroit nos louis avec un be-
nefice de
16
fols 7 &en. par louis '
&
confequem':
ment de
z6
liv.
10
fols
8 den. par mare.
Tume~
Q