:2.'06
Vous avez decrete que la dette publrque
ferojt facree. Vous · avez profcrit tonre
idee
de
banqueroute abfolue ou
partiell~
;
&
l'on
VOUS
propofe
(I)
que
VOS
iou.isaauels
n'ayent
plus
cows diformais que pour
22
livres
10
fals.
Quoi
!
la
nation
fora
banqueroute
aux
proprietaires des
lo"uis
,
de 30 fols
par loMis ;
&
pour re!1clre ce
vol
plus
dou–
loureux, elle ajoutera l\ronie ,
&
dira (
1):
De 1uoi vous plaig_nez-vous
?
lorfque
vp
us ave{
pendu
le
viwx
lortis
a
la mr;mnoie en
1780'
pour le forzdre
en,
celtti de.32 au
_mare
dont il
eJl
qrujlion' n'a11ez-vous pas
dijcv
retir.e
12.
a
1.5
fols'
pour chacrtn,
a
compte ifes
J•O
fofs qu'ifs parof–
"troient pcrdre de
Cette
manilre?
Eil:-ce
reellement
par
fiupidite que l'on a
fait
cette reponfo?
Quoi
! vous
qui n'avez point
ven.d,u
(
puifqn'on
employe ce terme) , vous qui , en 1786 ';
n'avez
point
vendu de
louis , en perdant
aujourd'hui 3®
fols par louis , vous n'en
perdez que
1
5 ,
parce
que je ne fais
qui
a
gagne ces 15 fols en 17S6
!
Et comment
M. Solignac
fait-il·
que ceux
qui
avoient,
en
1786 'porte leurs louis.
a
la monnoie., avoient
( l)
Page
1) ,
ligne
2
&
fuivantes.
(2)
Page
13 ,
n°,
J ,
note
premiere~