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:

1a3

cilte propofirion ; mais obfervon:s en

ce

mo;;

ment gu'il efr bien <lemontre que le but de

l'auteur n'eft

que

de mettre en

parallele

l'opera.tion de la refonte de

I

78 5, avec .celle

des

affignats ,

afin d'accufer

l'une

de l'eleva-

,

tion du

prix des

ma-tieres,

&

l'autrc de l'ele–

vaation du prix des especes. Cependdnt , s'il a

ere

prouve

que

les affignats etoient d'une

neceffite abfolue'

s'il

efi de toute evidence·

que

la

rnefi.ue

de

la valeur qe

l'affignat, doit

ctre la meme

que celle

de

la valeur

des ef–

peces _,, etendre la mefure de la valeur des

ef

peces,

ou diminuer celle de la valeur des

affignats '

c'efl:

s'oppofer-

a

l'execurion de nos

deer ts , c'eft livrer au dikredit uii cor.trnt

·muni de

la

.garantie natio.nale,

&

dont la valeur

repofe for une hypothe·1ue folide'

&

rcelle–

ment

meilleure

que 1es

efpeces

monetaires,

qui ' ayant deux valetlrs ' ont" deux mefures.'

J'ai <lit que

la

propofition de fixer ' le

prix:

de l'or de 24 karats

a

780 Ii vres 17 fo!s

4 deniers , etoit infohtenahle. En. effet, de qui

depend le prix de l'or? n'efi-ce pas, comme

matiere premiere,

de

celui qui

eA

efl:

proprie–

taire: c'efi le laboureur

~qui

met le prix

a

fon

bled.

Or,

quels font les

prop.rjetaires

cl~

l'or?

1°.

l'Efpagne

&

le Portugal qui en po!fedent