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(I

IJ )

seulement etre .invariable' mais encore avoir

Jes memes rapports clans toutes ses parties ,--ee

qui- ne se peut , si. l'on emploie conjointe–

ment l'or et l';agent comme mesures

constit~t­

tionnelles, parce que la proportion entre ces-

metaux est trop susceptible de variation ; et

qu'ainsi un seul metal doit servir de mesure·

oi1

de monnoie constitutionnelle.

Qu'un seul metal ne pouvant ni se diviser

assez pour donner la mesure des choses

du

plus

]fas prix, ni devenir commodement la mesure

des

ob

jets

d'u~1e

grande valeur' il est necessaire

d'adop.ter d'autres signes numeraires' qui toute–

foi~

ne seront que des .£ign'es additionnels, et

r'epresentatifs de la monnoie constitutioimelle.

· Considerant enfin , qu'il est de la <lignite

nationale que l'empreinte des ·monnoies fran–

~aises

soit !?assurance legale et S;.Jcree de _leur

:valeur clans leurs rapports de titre

ef

de poids;

A

decn~te:

·

TITRE PREMIER,.

Loix constitutionnelles ·des monnoies.'

A

R

1"

I C L E

P R E M I

E.

R.

II

y

aura deux sortes de signes monetaires en

France : la monnoie constitutionnelle, et les

signes additionnels.

Tome V.

H