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renferm:oit; m.aintenant 'que
nous .
en
sommes·
a
l'article de ce
qtf
on appelle indemnité' je
demande la
pennissio_g_
d' expl.iquer ma pensée·
La difliculté ne v.iendroit-elle pas de ce que
dans la meme question on a proposé de
statlier
sur des brevets de retenue
de diherente
rtature,
de ce qn'on a voulu appliquer
les
,memes
principes
a
des
ch0ses
absolument distinctes?
Et
c'est-la
l'erreur. Il est
Eles brevets de
retenue
qui ne sont autre chose
que
/d~
véritables
Jl:
d
I
•
'1
od1ces
egi.uses.
'~
,
v
'"
PersonI?e ne peut nier que lorsque
depui;S
cent
ans
on ne pouvoit
avoir
un
oBice
de
secréta.ire d'état; sans donner
500
nlill~.
francs,
_personne ne peut nier, <lis-je, qüe celui qüi
a
payé
les
500
n1ille
livres a eu la conviction
tres-intime qu'il recevroi
t
ces
5
oo mille li vres
en
per.dant son office. Que cette
tradition
soit
bonne ou 1ª1auvaise,
ce n'est pas
la
ce qu'il
nous importe de savoir : elle existoit sons
l'e.mpire de ce qu'on appeloit alors autorité
_J~gitime;
elle
1
étoit
contractée
'sous la foi
. publique. Que celui qui
~
eu
dei
brevets de
rete.nue, sans
donner
d'argent,
ne ..
soit
pas
indemnisé ,
cela me paro!t tres-juste : c'est
une
es
pece
de simonie politique; mais que
l'horpme
qui
a
payé
ne soit pas remboÚrsé,