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{ 322 )

renferm:oit; m.aintenant 'que

nous .

en

sommes·

a

l'article de ce

qtf

on appelle indemnité' je

demande la

pennissio_g_

d' expl.iquer ma pensée·

La difliculté ne v.iendroit-elle pas de ce que

dans la meme question on a proposé de

statlier

sur des brevets de retenue

de diherente

rtature,

de ce qn'on a voulu appliquer

les

,memes

principes

a

des

ch0ses

absolument distinctes?

Et

c'est-la

l'erreur. Il est

Eles brevets de

retenue

qui ne sont autre chose

que

/d~

véritables

Jl:

d

I

'1

od1ces

egi.uses.

'~

,

v

'"

PersonI?e ne peut nier que lorsque

depui;S

cent

ans

on ne pouvoit

avoir

un

oBice

de

secréta.ire d'état; sans donner

500

nlill~.

francs,

_personne ne peut nier, <lis-je, qüe celui qüi

a

payé

les

500

n1ille

livres a eu la conviction

tres-intime qu'il recevroi

t

ces

5

oo mille li vres

en

per.dant son office. Que cette

tradition

soit

bonne ou 1ª1auvaise,

ce n'est pas

la

ce qu'il

nous importe de savoir : elle existoit sons

l'e.mpire de ce qu'on appeloit alors autorité

_J~gitime;

elle

1

étoit

contractée

'sous la foi

. publique. Que celui qui

~

eu

dei

brevets de

rete.nue, sans

donner

d'argent,

ne ..

soit

pas

indemnisé ,

cela me paro!t tres-juste : c'est

une

es

pece

de simonie politique; mais que

l'horpme

qui

a

payé

ne soit pas remboÚrsé,