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cout·s de M. Barnav:e , croient que ce discours
triomphera de toutes les repliques ,
OU
il~
ne
le croient pas. S'ils le croient ,
ii
1ne semble '
qu'on
peut attendre
de la
generosite
de
leur
admiration qu'ils
n~
crainqront pas une
re–
plique' et
qu~il~ .
l~isseront
la
liberte de
re–
pondre;
s'ils ne le
croient
pas,
LRUR
DEVOIR
EST
DE
S'INSTRUIRE.
H
" En
reconnoissant une tres-grande
habilete
dans le discours de M.
Barnave,
il me
paroit
que son argumentation toute entiere, peut...
etre detruite ; qu'il n'a pas pose les veritables
point~
de }a difficulte, et qu'il a
negiige,
OU
-quelques-uns
de-
mes argumens, ou ·· quelques–
uns des aspects sous lesquels ils se presentoient.
Je pretends au 1noi1.1s' au droit de repliquer
a
rnon tour.
~'
"Je demande que la question soit encore
.discu
tee
demain , et qu' €lle ne soi
t
decidee
qu'apres
que, par un sentiment de confiance
ou de ,mefiance., demuni _ou
di~tere,
l'assem–
blee aura ferme
la
discussion. (
ll
s'
Ue:ve
tJUel–
ques murmures
).
Mon principal argui:nent en ce
moment , est la chaleur meme qui se mani–
feste contre ma dernande.
H
~·
\·<
L'
assemhlee decreta que ltI. question seroit
Jecidle
le J,ndemain s'en desemperer.