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( 169)

tradicteur

dans

la

personne

de M.

rabbe

Maury.

rviais

M. l'abbe Maury parla

long–

tems et ne

dit

rien~

L'argument routinier

(jUC.

les

deputes etoient ceux des Baillages

'

avant

d'

hre ceux de la

nation~

et que ,

con–

sequemment'

ils devoient obeissance

a

leurs

cQmmettans, fut

produit

sous

mille

formes

<lifferentes' et neanmoins ' les

amis de

l'abbe

Maury furent

les

s~uls

qui le

trouverent

concluant.

MIRABEAU.

~)

J

e ne

puis

me

defe.ndre

d'une indignation

profonde, lorsque

j'entends de malveillans

rheteurs

opposer

sans

ces~e

la nation

a

l'as–

semblee nationale, et s'eftorcer de susciter

entr'elles

une sorte de riva'lite; comme

si

ce

n'etoit

pas par l'ass·emblee nationale que

la

nation a connu, recouvre,

reconquis

ses droits

!

commft

si

ce n'etoit pas par l'assemblee

natio–

nale

que

les Frarn;ais, jusqu'alors

aggregation

inconstituee

de

peuples

desnnis'

sont

verita–

blement

devenus

une

nation

!

comme si ,,

en

toures

d~s

1nonumens

de

nos travei ux , de

nos

dangers,

de nos services, nous

pouvion~

devenir

suspects

au

peuple,

redoutables m. x

lib~rtes

du peup1e

!

comme si les regards

des