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tradicteur
dans
la
personne
de M.
rabbe
Maury.
rviais
M. l'abbe Maury parla
long–
tems et ne
dit
rien~
L'argument routinier
(jUC.
les
deputes etoient ceux des Baillages
'
avant
d'
hre ceux de la
nation~
et que ,
con–
sequemment'
ils devoient obeissance
a
leurs
cQmmettans, fut
produit
sous
mille
formes
<lifferentes' et neanmoins ' les
amis de
l'abbe
Maury furent
les
s~uls
qui le
trouverent
concluant.
MIRABEAU.
~)
J
e ne
puis
me
defe.ndre
d'une indignation
profonde, lorsque
j'entends de malveillans
rheteurs
opposer
sans
ces~e
la nation
a
l'as–
semblee nationale, et s'eftorcer de susciter
entr'elles
une sorte de riva'lite; comme
si
ce
n'etoit
pas par l'ass·emblee nationale que
la
nation a connu, recouvre,
reconquis
ses droits
!
commft
si
ce n'etoit pas par l'assemblee
natio–
nale
que
les Frarn;ais, jusqu'alors
aggregation
inconstituee
de
peuples
desnnis'
sont
verita–
blement
devenus
une
nation
!
comme si ,,
en
toures
d~s
1nonumens
de
nos travei ux , de
nos
dangers,
de nos services, nous
pouvion~
devenir
suspects
au
peuple,
redoutables m. x
lib~rtes
du peup1e
!
comme si les regards
des