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fde
toutes les parties de l'empire, les
a
legiti~
mes,
les a sanctifies.))
,>
Que ceux qui nous ont fait cet etrange
reproche '
d~
nous
etre
servi£. de mots nou–
veaux, pour exprimer des
sentimens
et des
priacipes nouveaux, des idees et des
insti–
tutions
nouvelles ,
cherchent maintenant
dans la vaine nomenclature des public:tes,
la definition de ces mots,
convention nationale
!
Provoques
par l'invincible tocsin
de la
neces–
site,
notre
convention nationa
1
e
est
superieure
a
toute imitation' comme
a
toute autorite; elle
ne
doit de compte
qu'a
elle-111e111e,
et ne
peut
I
CtrC
jugee
que
par la
pOSt~rite.
»
)'
Me~sieurs,
vous connoissez tout
le
trait
de ce Romain, qui ,
pour sauver sa patrie
d'une
grande conspiration ' avoi
t
ete
contraint
d'outre-passer les
pouvoirs que
lui
conferoient
les loix. Un tribun captieux exigea de lui le
serment
de les civoir respectes. Il croyoit, par
cet
interrogat insidieux, placer le consul clans
l'alternative d'un parjure, ou d'un aveu embar–
rassant :
Je jure
,
dit
le
grand
homrne ,
je
jure
que
j'ai sauve
la
republique.
-
:\1essieurs ....
je jure que vous avez sauve la chose pu–
blique.....
>'
Tome III.
S
,'