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''dans
la
ville ; excita les ffil!rtnures du
reuple;
panit le lendemain devant
la municipalite
qu'il
avoit
outragee
la
veille ;
et fut .
sauve par
elle.
Le
comite
ajournoit la question
du
ren–
voi des
troupes ,
et prorosoit de
declarer
que la
connoissance du
delit ,
don
t
~vf.
d'Am·–
bert ctoit prevenu ' appart" endroit
~1
la se–
nechaugs·ee
de
Marseille.
Un
dep ite
de Marseille ,
(~vi.
Castellanet ),
informa l'assemblee que le roi
venoi
t
d'or–
donner l'arrestation de M. d'Ambert ,
jussu'a
parfait
jugement ;
et de donner des
'loges ,
a
la
conduite
de la garde
nationale
et de la
rnunicipalite.
Lem/\me opinant,
adoptant
d'aiUeurs l'avis
du
comit~,
demanda que le president
flit
autorise a
€crire
a
la municipalite ' et
a
la garde natio–
nale
de
Marseille , pour leur temoigner la sa–
tisfaction de l'assemblee.
M.
d,Espremenil
jugea
qt
e
cette
mesure
ctoit
trop
pressee '
et
cependant ' pensa
que
la
conduite
de
la municio
lite
n £ritoit des
.1.
eloges. -
Mais , clans son opinion , la mun:-
cipalite
de
Marseille jouant le role cl'accnsa–
teur, il ne
convenoit pas
de renvoyer l'accuse,
.
d~v~.nt
la
senechaussee
de la
tneme ville.
I