•
I
[ 2'58 ]
demande s'il a
pens~
qtie l es messages ne <le–
voient
avoir aucune
espece de legalisation ,.
et
j
e _de1nande si
le
roi jouit
de la
faveur
pre–
cieuse
et
purement
ideale de
l'inviolabilitd
in–
dividuelle ; s'il n_e
doit
pas toujours
apparoi- .
1
tre
un ccnseil ' un garant
de
ses
proposi–
tions ;
j
e de1nande enfin , ce qu'a voulu dire
le preopinant , lorsqu'il a
dit
que- le roi pou- ,
voit
etrc
trompe
?
et, que ,
sous
c~
rapport
,
il pouvoit
etre
interessant de recevoir
'ses
lettres ,
sans le contre-'Seing d'un n1inistre.
·Si l'
on
suppose
cette
obsession
n1inisterielle,
si l'on
en
suppose, dis-je, l'existence et la pos–
sibili
te ,
cette obsession n'interceptera-t-elie ·
pas
les
billets
?
Et puis s'il
arrive qu'une
fois,
une seule fois _, le roi vous.
ecrive
d'apres
lui-
1neme, co1nbien de
fois aussi
les
ministres
ne seront-ils pas les solliciteurs , les
instiga–
te~n-s
, les
auteurs_
de
ses
lettre~?
Sans doute,
i
l
est commode pour ceux qui se sont engages
clans un
labyrinthe de
difficultes ,
qu'on leur
montre le fil pour en sortir ; mais c'est
a
eux
a
nous le montrer
s'il~
le connoissent ,· et
cm'ils
I
1
ne croient
pas
qu'on
le leur
tendra ,
pour leur
~nt eret
particulier. -
Je
conchu;
a
ce que M.
le
president soit
charge
de
re:presenter
direc–
t
ement
~u
roi que
l'ini~iative
est anti-consti...