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c\1ne
telle question. Le preopinant nous a tant
de fois repete qu'il etoit engage par la can...
'ileur et l'an1our de la justice, qu'il faut
lui
pardonner de
n'avoir
pas
examin:e
cette
ques–
tion.
Je
n'userai
pas de
la
meme
sobriete
clans
la suite des interpellations que je me
' suis permises , pendant que
le
preopinant
parloit.
J'avois
le droit de
l~intcrpeller
sur un
fait faux'
parce que l'enonciation etant
fugi–
tive , si on n'interrompt
pas
l'orateur,, au
tnoment
menH~
Oll
il parle, il est
impossible
de se
rappeller avec precision les termes
qu'il a
etnployes pour enoncer ce
fait; il a
commence par
nous
dire qu'il alloit nous
donner un exemple de la credibilite due
aux
attestations que nous presentions,
il a
pre–
tendu que nous ne pouviong pas
mieux
con–
noitre
que les juges, celui dont nous·
invo–
quions
le
temoignage.
Eh bien
!
ce
n'etoit,
ni le mfane homme , ni
les 1nemes
juges.
M.
. l'abbe
Maury auroi_t pu se douter que .
l'homme condamne par arret
du
parlement'
n'etoit
pas le me1ne ' que celui
dont
le nom
'
I
est au
prod~s; car~
alors le jugement auroit
ete
infirme.
J
e ne sais
pas
si
tout l'art
des
rheteurs '
repondra
a
cette observation ;
j'avou.e que la corroopondai:ice
de
M. Bournissac
r