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{ 194 )

plaintes

!

Les prisonniers

du sieur

Bournissae

ont pour eux

les

corporations

de

Marseille,

, ce n'est

la,

clans l'ancien

langage,

que cent

rnille

inCOililllS [I].

Ils

Ont

ete

nommes

COn–

seillers

de ville par

les assemblees

de

districts:

ces

suffrag~s

ne prouvent que la

eonfiance

du peuple , ce n'est pas ainsi que les

G ·ENS

COMME IL FAUT,

l'at~roient

placee.

Les anciens

echevins' et quelques negocians du

premier

,ord.re,

accusent,

dit-on,

les prisonniers du

sieur Bournissac : comment ces

derniers ne

·seroient-ils

pas

condamnes?

){

H

Faut-il

maintenir

clans leur entier,

jus–

qu'au parfait etablissement de

l'ordre nou–

veau ,

les anciens

usages du

despotisme

?

Faut-il

que

les

principes,

qu'il

etoit

si

peril..

leux de

professer ,

il

y

a dix mois ,

soicnt

juges d'apres

l'ancieone police, qui

n,etoit

·que

[1]

On ne trouve, parmI

les accuses., que

des

negocians du second ordre; cinq avocats,

un

conseiller

de

l'amiraute. Que s.ont ces hommes

la.., a

cote

de

leurs accusateurs? Ont-ils jamais

eu

un intendant

a

leur table? Eroient-ils

i~i

comptes pour quelque chose!

:Note de ·.Afirabeau.

!_-