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plaintes
!
Les prisonniers
du sieur
Bournissae
ont pour eux
les
corporations
de
Marseille,
, ce n'est
la,
clans l'ancien
langage,
que cent
rnille
inCOililllS [I].
Ils
Ont
ete
nommes
COn–
seillers
de ville par
les assemblees
de
districts:
ces
suffrag~s
ne prouvent que la
eonfiance
du peuple , ce n'est pas ainsi que les
G ·ENS
COMME IL FAUT,
l'at~roient
placee.
Les anciens
echevins' et quelques negocians du
premier
,ord.re,accusent,
dit-on,
les prisonniers du
sieur Bournissac : comment ces
derniers ne
·seroient-ils
pas
condamnes?
){
H
Faut-il
maintenir
clans leur entier,
jus–
qu'au parfait etablissement de
l'ordre nou–
veau ,
les anciens
usages du
despotisme
?
Faut-il
que
les
principes,
qu'il
etoit
si
peril..
leux de
professer ,
il
y
a dix mois ,
soicnt
juges d'apres
l'ancieone police, qui
n,etoit
·que
[1]
On ne trouve, parmI
les accuses., que
des
negocians du second ordre; cinq avocats,
un
conseiller
de
l'amiraute. Que s.ont ces hommes
la.., a
cote
de
leurs accusateurs? Ont-ils jamais
eu
un intendant
a
leur table? Eroient-ils
i~i
comptes pour quelque chose!
:Note de ·.Afirabeau.
!_-