(
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seille doit
conserver -
sa
procedure,
je leur
dirois :
~>
" Eh quoi
!
faut-il encore pour que les
plaintes des malheureux soient ecoutees' for–
mer tme coalition
monstrueu~e
entre !'in–
trigue et la probite' le credit et l'eloquence?
faut-il n"obtenir les succes les plus
merites .
'
qu'en caressant la toute puissance dedaigneuse
des protecteurs , en ameutant cette
f
oule d'in–
termediaires qui
s'eto~t
effrontement placee
entre les
opprimes
et
la
loi ;
entre
les
op–
presseurs et le redressement de
l'
oppression?
Faut-il
encore que
la
vertu
ne soit absoute
que
comme le
crime
arrachoit
jadis
une grace?
Qu'alors on cesse de m'entenclre
!
Que le
pre–
vot
consomme
t?t
ses vengeances personnelles
et celles qui lui sont inspirees
!
Ses victimes
n ont point de protecteurs; des
million~aires,
des
courtisans, des ministres
le:s
commandent;
clles
n'o~t
pour appui que leur innocence et
vos
decret~.
))
" Faut-il encor€ que les gens en place,
que
les favoris de 1a fortune soient regardes comme
lrs plus
vertueux' comme les plus eclaires
d
?S
hommes?
Qu'alors
on
ce~se
d'ecouter mes
Tome III.
·
N
J