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( 189 )

1"

,,

d

I

\

:.o amer, Jusqu

a

ce

q

ue

e;;, evenemens, peut..

etre

tres-prochains,

nous en ·

ajent

fair

con–

noitre le but;

(<

que

l'assem~lde

nationale seroit

suppliee

d'inviter tous /,s

Fra1ujois

qui ont

quitte

l

\

d

I

t

d\

1

I

eur patru, a

y

rentrer :

ec arant,

es-a-pre-

sent, qu'il met sous la sauve-garde de la

nation,

de la Loi et du rci, ceux

qui

n'itant ni

prlvenus,

ni

accuses

Ugalement d'aucuns crimes, revien–

dront

a

lvfarseille' defendant

a

qlti que

ce

s~it

de Les

insulter ou JJrovoquer,

leitr promett.i,nt

protection

et

sured'

a

la

charge

par eux de se

conformer en

tout aux

l~ix. ~~

(( Or,

messieurs,

comment ceux qui se

mon–

troient

si clemens envers une partie des Fran–

~ois

,

auroient-ils

ose n'etre i11tolerans que

pour

les

membres de la

meme

cite?

Comment

ceux

qui

ne

craignent pas

d'ouvrir

leurs

portes

a

leurs

enn~mis'

oser_oient-ils proscrire

leurs

propres citoyens. "

)>

Nous

serions-nous

done trompes, Mes–

sieurs, sur le prevot? Vous allez en juger

par

une

lettre de M.

D:indre,

commissaire du

roi, sous la date du

27

llovembre: comme c'est

a

moi-mcme

qu~elle

a

ete

ecrite'

j'aurois

hesite

,de la rendre publiqlJe; mais on a voulu faire

entendre que M.

Dandre d' entoit les plaintes

~es

accuses. Pui.s-j

e

laisser

contr'

ewx.

un te-,