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fa
p1~1
s horribLe conjuration , do-nt les fastes
du ·
monde ga-rderont
a
jamais la mémoire .. : ,;,
.Voila ce qui a provoqué le peuple . . . . il _ a
puni un pe,tit
nombre de
ceux
que
le cri pu-
- blic
lui
désignoit
comme l'auteur de
sesma ux
mais
qu'on
nous di;e s'il
n'eút
pas coulé pl11S
de
sang
dans le triomphe de
nos
ennemis ,
OlJ
avant que
la
victoire
fút
décidée·. On
craint
souvent le peuple e11:
raison
dt1
m,al
qu\m
lui
.e
•
.e
,
d
l'
, "
.
'
a 1a1.t;
or.1
est 1oíce
e
encnamer , parce qu
on
, J'opprime, et ses persécuteurs
le
calomnie-µt
po_ur calmer leurs remords ; ceux qui s'étoient
a;rrangés po~r ne redouter aucun tribu~al ,
tre~blent 'devant le -sien : il
exist~ . trop de
. coupables,
pour
.qü'il
ne
re~te
p~s
beaucoup
4e -
terreurs
~>.o
·
~>
Si
les
s~enes _ ,qui
ont
eu
lieH
a
Paris
. ~étói'e~t
passées"a.
éonstantinople '
l~s
hommes
l-es
plus
timorés
diroient ,:
le
peupl~
s'e~t
fait
justiq~.. La
mesure
étoit
au
corhble,
la punition ,
d'un
-visir deviendr·a
la
)es:on des autres. Cet
.éve~ement , loin
de
nous paroitre extraordi.,.
.
.
.
.
~
.
.
'
1
na1re
~
exc1t~ro1t
a
peine·
notre attent1on )~.
)) Nous
ferioni un volume si nous ·voulióp~
démontrer par
dt;s· ·
exemple~ __,
que dans ces
' mq1:11ens de
-rigueur,
1€s gouvernemens ne
font .
qu~
moi.ssonner
!e~ fnúts
d~ ·
leurs
propi:es
.
.
';
~
.
J-