P ROLO GO.
sionadamente
;
y auri huvo ent1
1
e ellos quien la vindicd de
cierta hinchazon y fasto
,
que algunos le han querido injusta–
niente atribuir
Cal.
Po1
1
otra parte los genios Españoles aman
de suyo lo sublime
,
y no :Se contentan con la media–
nia; y asi nuestros Escritores de mayor credito se propusie–
ron imitar a Salustio
,
con preferencia a Cesar
,
Nepote
,
Li–
vio
,
y demas Historiadores Latinos
;
co1no se echa de v er en
D.
Diego de Mendoza, :Juan de Mariana, D. Carlos Colonia,
D.
Antonio Solfs, y otros. Pedro Chacon y Geronimo Zuri–
ta le ilustra1
1
on con eruditas notas
Cbl •
Y quando todavia
los Griegos no hav ian renov ado en
el
Occidente
el
buen gus–
to de la Literatu1'a
,
y a entre nosotros Vasco de Guzman, a
1'Uego del celebre Fernan Perez de Guzman Señor de Batres,
havia hecho la traduccion Española de este Autor
,
que cfto
algunas v eces en mis Notas
,
y se halla manuscrita en la
(a) El Autor del :
D iscours Critique de di–
vers .Auteurs modenzes qui
ont
traduit, ou com–
mente les Oeuvres de Tacite
,
que precede
a :
la M ora/e de Tacite de M. Amelot de la
H oussaye :
' Pour conclusion je dirai au su–
,jet de ces trois T raducteurs , que la Lan–
' gue Espagnole est plus propre que la no–
' tre a faire parler T acite , comme étant
, plus concise, plus expressive , et plus
, grave, quoiqu' en puissent dire ceux , qui,
, par un zele outré, veulent mettre la Lan–
' gue Franroise au dessus meme de la
, Grecque , et de
la
Latine , dont elle n'
, est qu' un petit rejctton. J e srai bien
(pro–
'
sigue}
qu' un de nos meilleurs et plus
, polis Ecrivains dit que
tous les Autcurs
,
Espagnols sont dijfus
;
el
que leur Langue
,
demande une grande étcndue de pensées et de
,
paro/es;
mais je suis assuré que s' il con–
' feroi t les trois versions dont je parle: : :
,
il
pourroit convenir avec moi, etc.==
M.
Pluche
Spect. de la Natur. Entret.
V.
du
Tom.
VI:
§.
Choi.r des Langues:
' L a Lan–
' gue Espagnole au contraire renfermée
, dans un coin du monde : : n' invite per–
' sonne a l' apprendre , quoique ce soit
, de toutes les Langues vivantes celle qui
, a le plus d' harmonie , et qui aproche
, le plus de la richesse de la Langue G rec–
' que , soit par la diversite de ses tours,
, soit par la multitude de ses terminai–
' sons toujours pleines , et par la juste
, longueur de ses termes , toujours sono–
' res , etc.
'=
L eandro de San Martín
In–
gles, en la D edicatoria de la Trad uccion
Espaiíola de T acito a su Autor D . Car–
los Coloma : ' Para que se echáse
(dice)
, de ver la diferencia que hai entre la
, propriedad de esta Lengua comparada
, con las demas en la brevedad , dul–
' zura , agudeza ,
y
magestad de expre–
; sion , que son las proprias dotes de Taci–
' to : : : juzgue que sería cosa mui agrada–
' ble , cte.
(b) Conservanse en la Real Biblioteca
del Escurial al margen de un Codice que
fue <le! mismo Zurita,
y
es el de la Letra
O.
Plut. III. n. 6.