ACTE II, SCENE III.
LISE.
Consoiez-vous, madame.
MADAME CROUP!ltLAC.
Oh! non, ma mie-,
Je ne saurais : je vois que vóus aurez
Tous les maris que vous demanderez.
J'en avais un, du ·moins en espérance,
Un seul, hélas! c'est bien peu quand j'y pense,'
Et j'avais eu grand'peine
a
le trouver;
Vous me l'ótez, vo~s allez m'en priver.
Il
est un temps, ah! que ce temps vient vite,
Ou
fon
perd tout quand un amant nous quitte,
(ó.u
1'011
est seule; et certe il n'est pas bie·n
.
D.'enlever tout
a
qui n'a presque rien.
LISE.
Excusez-moi si je suis interdite
De vos discours et de votre visite.
Qud accident aftlige vos esprits?
Qui
perdez-veus? et qui vous ai-je pris?
MA:DAME CROUPILLAC,
Ma
chere enfant,
N
est force bégueules
Au teint ridé, qui pensent qu'elles seules,
Ave
e
du fard et que1ques fausses d~nts,
Fixent l'amour, les plaisirs et le temps :
Pour mon malheur, hélas! je suis plus sage;
Je
vois trop bien que tout passe, et i'e~rage, ,
LISE,
J'en suis fachée, et tout est ainsi fait;
M1 s
je
ne puis vous rajeunir.
MADAME CROUPILLAC,
[Si
fait: