'EN A.UTRíCHE.
· a ene sur_ le sort des Esclavons.
11 paroh
cepen–
dant
a
pell _pres certain que
cet.te
1iaúon
eiistoit
bien: avant d'efre connue sous le nom' d'esclavons.
Les Grecs Ónt tonjo1.1rs· désigné ces penp]es·sons
· fos · noms de
"};,cAct~nvwv,
ou de -
:!~>.~C:~vwv
et
'
,
' meme
·d'
ctlY~To1.
Comme ils changerent souvent
'la
maniere d'écrire ces '.diverses déúominations '
ils paroissent· n'avoir pas été bien fixés ·sur
l'
or-
tho~ra_phe convenahle
a
leur ,donner.
,
Les Latins appeloieht . ces · peuples
Sclavanos
ou
Sclavos.,
ayant corrompu ce ·nom de Slawes ,'
qui
s'app~loient' selon lellr propre "prononcia–
tion,
Slowen
oii
Sloujarz.
Durich a cru t'.rouver
'des preuves de l'antiquité de l~ langi1e slawe
,
.
I
\
da.nsle sens caché que ' 'renferment ,' un
graiid
, nombre de mots de ceúe langu€ : par· exemple '
Bóh
qui signifie
a
la fois
Dieu
et-
posséder toutes
les pe1fections.
Le·j uif'Frar~ulus a également _ ima–
·giné qu'oi1 pouvoit prouver cette ántiquite par
la <';bmparaison d'un grand noníbre d'expressiohs
slawes, quis'écriventcomme certainsmots·hébréux·
<=
et
qt1i
011t
a1Íssi le
meme
seris.
Procope·
a
cr4
voir
enfinquclques rapports entre l~ slawe et l'arabe, et
meme avec le copte. Ces analógies peuvent etre .
plus ou moins vraies; mais si on étudioit toutes
celles qu'on pourroit rencontrer dans les langues
les pl'us modernes, comparée~ avec les langues an-–
ciennes, on reconnoitroit aisément que ce genr~
de preuve n'a aucune
espece d'exactitnde ..
!