.
VOYAGE
hranches secondai~~~~
1~
ph~part ont
1m
dialecre
particulier, et meme
un
-alphabet différent , en
sorte que, s'ils s'epf~n~ent ~n ~e p~rlarit, ils ne le
peuvent plus lorsqu'ik venlent s'écrire.
Un~ q~s ~-hqs~sq;Hi~q~tripuents11:r1ement le plus,
a
cet 1accroissement de la nation slawe-, est
a
la
fois le penchant qu'ont
ces
penples pour le ma–
riage · et l'excessive fécon~ité des esclavonnes.
-
Les
écrivains
ifo
PAutriehe paroissent tous avoir
été frap[í)éS de cette fé.condité des. femmes slawes~
Aussi S;€hwatner(
I
)remarque, dans sa Statistique·
de la H<mgrie, que les Slowaques sont, de tous
le-s
habitans de-
ce
royaume, ceux qui multiplient.
le
.plus~
et
que partout
oÚ:
ils se-· fixent, on ne
tarde-
pás
a
v-oir
dispareitre
le-s
Allemands et meme
les
Magya:r-es.
E•n
effet, la
partie montagneuse
,
d
¡-;,
.,
•
..,
l'
du
comte ·
'e-
úOffl·OF
eto1t entierement peup ee
d
1
Allerpand,s dans
le
qua-tor-zieme
9
iecle , tandis
qu'o,n
n'y
'\füit plus au-j-~urd'hui q;ne des Slowa•·
ques , sj ce n',est dans la ville de Topschau, dont
la
population est encore tont aHemande. O'est
par uue suit:e
de
cette excessive multip1Ícati-on
des Sfawes. q:ue, sur une- population de .24 _mil-_
lions· -d"hab-itan:s
qui:
e·xistent en Autricht:, les
Slawes ou
Esdavó~s
y
sont compris pour plus.
de -la moitié-.- Les ,nreurs des Slawes- ofFrent
éga-
,
lement quelí<'fues pauticul-arité-s.
(1)
Statistik des .
Ko.em"greichs
Ungarn,.
p.
9~-
et 'suiv.