EN AUTRICHE.
allemands se sont fixés dans ce canton, qu'on peut
Tegarder comme
le
mieux cultivé de tonte l'Escla–
vonie. Enfin 1~ons pouvons étendre la meme obser–
vation aux environs de Verovititz,
m\
les terres
sont cultivées avec beaucoup de soin, et oú les
habitans font un grand commerce avec la Croatie.
\Parmi les céréales qui croissent naturellement en
Esclavonie, on doit surtout remarquer le millet
des Indes,qui se rencontre de tous cótés en Syrmie,
et qn'on sen1.e aussi dans plusieurs parties de
cette province. Les habitans se servent de ses épis
pour en faire des brosses grossieres , tandis qu'ils
font usage des graines pour engr~isser les oiseaux.
de b assc-cou r .
Les prair:ies naturelles n'ont point encore excité
l'attention des Esclavons., qui ignorent d'ailleurs
les moyens d'en augmenter le produit, soit par des
.irrigations sagement ménagées, soit en-fin en les
couvrant d'engrais ou meme en y semant d'autres
especes de graminées que celles qui
y
croissent
naturellement. Mais le sol de quelques p arties de
l'Esclav{jr1ie est si favorable
a
ce genre de culture,
comme, 11~ r exemple, les vallées méridionales , que
les prairies naturelles y sont trcs-belles , sans que
pour cela leshabitans y donnent la moindre atten-–
tion.
Les landes ou piturages occnpent une vastB
étendue dans ce¡te ·province : nnlle part on n'a
songé
a
les convertir en prairies, soit naturelles ,
5oit artificielles.