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EN A. UTR[CHE.

2J.

et la largeur de leurs; pieds.

On

rencontre auss1 ·

dans les troupeaux de ce pays quelques buffles ,.

transportés de la Turquie, qui s~y plaisent d'au–

tant

plus,

que

le sol de l'Esclavonie leur est trcs–

favorable.

Quant aux vaches, on ne les éleve absolument

que pour le Iait qu' elles fournissent. Les hahi–

tans savent

a

peine en profiter pour en faire dn

heurre on du fromage. Les bamfs ser-vent uni–

qnement, dans le comté de Posega, aux travaux

de la campagne.

On

n'envoie hors de

la

provin ce

que · ceux qu' on laisse pa1tre dans les grands pa_...,

turages de la Syrmie et du comté de Verretz.

Presque tous ces breufa passent

a

Vienne par

Kasnischa et OEdenbourg, ou bien ils vont

jus–

qu'en Ita1ie par w ·arasdin.

Le nombre des chevaux ne surpasse guere en

Esclavonie celui qui est nécessaire aux hesoins

de

l'agriculture.

Il

n'y a pas un seul haras dans

le

pays. Quant

a

la race de ces chevaux, elle

paroit etrc semblahle

a

celle des chevaux <le la

Hongrie : en effet, ils sont tous légers

a

la course.

et

propres

a

supporter les plus grandes fatigues ,

quoique d'une assez petite taille.

Les moutons sont aussi fort peu nombreux en

Esclavonie, soit

a

cause de l'ignorance des ber–

gers, soit enfin par

la

grande multiplicité des

loups. ,Ainsi , dans tout le

comié

de Posega on

·ne voit

de

grands troupeaux

que

c~ux

du

comte.