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VOYAGE
teires ·ne.
rendent gucre, plus
de,
ving't
fois
fa
se.;..~
menee. Cette fécondité· ~eroit bien considéráble_, ·"
;
.
·.i:
'
j
,i
s.i ces calculs
étoient exacts; mais, quoiqu'ils soient,
' '
·
' 11
"
~xager es,
.on_
peut assurer qn e e est extreme-
:r;nent
g1~ande dans le comté de Syrmie.
La
'terre des
pla.ines
est en général co:m,poséc':
d'argile et
de terreaü: dans les montagnes, oú elle
est moins , fert_ile , le sol est presque toujours -
calcaire.
II
paroit enfin que les dive'rses especes:
de céréales réussissent égalemen.t bien dans les
terre:; de l'E sclavonie. En effet, on y seme avec ,
succcs du froment , du 1na1s, del'orge, del' épautre,
l
'
c.:le l'avoine, du millet, du seigle, et toutes sortes
de légumes farineu x. Les données nons manquent
pour faire connoitre l'étendue des terres de
l'Esclavonie qui ~ont consacrée~
a
ce ge~1r~ de
culture.
N
ous remarqnerons seulement · que le
froment y est assez rare, mais qn'en revanche
· on y cultive beaucoup de ma'is et de millet,
'
'
particulierement du premier, qu'on peut regarder
comme la plus ahondante de toutes les cé1·éales;
de rEsclavonie. Les d ia:i:nps ensemencé-~ 'de blé
de
Turquie s_ont ordinairement bordés
d'Holcus_
sorghwn_)
dont le fourrage est excellent, soit poiir
le
gros h éta,il) soit. enfinpour engraisser le-s oiseaux
de bas~e cour. Quant au ma"is, dont
ir
existe_
~an~
le
pays deux variétés principales , on
le
plante
a
J~
main
dans les
montagnes,
tandis que
c;lans,_ les_