EN AUTRICHE.
plaines on
les scme
a
la maniere des autres
céréaies , ayant soin seulement qu'ils ne soient
pas trop rapprochés les uns des autres.
Les récoltes sont peu abondantes dans
les
montagnes, lorsque l'été y est sec: on les voit au
contraire assez belles lorsque les pluies ont été
fréquentes. Quan,t aux bas-fonds qui se trouvent
le long de
la
D:rave et de la Save, ils sont géné–
r.alemetlt pe:t1 fertiles, qud que soit l'état
de
l'atmosphere. Les terres
de
l'Esclavonie seroient
hien plus productives, si les
habita.nsne négli
~
:gC>ient
pas autant
d'y
répandre
des
engrais.
Le
petit ITombre
de
bestiaux
qu'ils
élevent, contri–
bue pour beaucoup
a
,ee
défaut d'engrais.
L'ha–
hitude oú ils s-ont encore de semer trop épais ' et
de ne recouvrir les grains qu'avec un fagot d'épines
,qn'on promene
a
la
surface de la terre' au
lieu
de faire usag-e de la herse,
~.e
peut que nuire
a
l'abondance des récoltes. Enfin s'ils négligent les
moyens de labourer et de fumer leurs terres -d'une
maniere convenable , ils ne sont pas plus s.oigneux:
;pour mettre
a
l'ahri
de
l'air les grains qu'ils ont
récoltés: ils les laissent sonveut perdre avant d'en
faire usage. En effet, de to.utes les plantes céréales
le ma"is est peut-etre la seule dont on mette les
grains <lans des greniers : encore ces peuples sont
souvent si paresseux, que, pour s'épargner les
.peines que le soin d'nne réc;ol!e entraine, ils lais·~
sent pa1tre leur-s
bestiaux. dans leurs
champs <;le
4.
~
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