EN AUTRICHJ:':.
2.2I
~n une certaine redevance sur les bie:Ús de .la
terre, redevanee qu'on peút payer,
a
volonté, en
grains ou en argent. Ceux du clergé réformé et
unitaire sont basés sur les memes principes; mais
comme pour les catholiques on n'a point précisé
Ja
valeur des redevances, on peut cependant
assurer que les ecclésiastiques d:e ces deüx sect~s
sont richemeut dotés.
II
n'én est pas de meme
du
dergé
des Grecs unis et ;non unis , qui est en
général fort pauvre.
Quoiqne l'instruction publique soit ·bien
peu
avancée dans les frontieres militaires de
la
Tran–
sylvanie, elle y a cépendant excité l'attention
du.
gouvernement., Ainsi, on
a
établ:i des ·écoles nor.l. /
males dans un certain nombre de villes de ces
frontieres, tandis qu'on s'est horné
a y
fondé,r
un
seul gymnase. Quant aux . écoles .primaires ,
on
y
en voit _un assez grand nombre; mais elles
sont encore peu fréquentées, ,exeepté dans
le
second régiment wallaque, oú ces étahlissemens
offrent une meilleure org.ariisation.
Quant
a
l'instruction des :ecclésiastiques, .elle
y
est en général bien négligée; on ne peut meme
se
faire
une idée
de
l'ignorance et de
la ·
gros–
siereté du clergé grec. L'instruction nÍilitaire
y
est au contraire tres-perfectionnée. Une fois que–
Íes soldats sont enrolés, on les exerce 'tous.fos di–
manches ainsi que les jours· de fetes; et deirx
ou
trois ·
fois
paran· on Ieur
fait:faire
des évolutions