EN AUTR.ICHE.
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aux statuts des lois de la ·Transylvanie._ Ils ne
peuvent pas non plus tomber entre le·s mains
du fisc, que dans les cas oú ·ceux de la noblesse
hongroise appartiennent également au prince.
Quant aux autres Wallaques; ils n'ont point
de propriété qui leur appartienne en propre.
Le territoire .des villages enclavés dans ·1es dis–
tricts militaires a été divisé en autant de parti'es
qu'il
y
avoit de familles. Chacune de ees familles
a aussi regu u~e certaine étendue . de' terrain ..
Ils ne possedént done ces hiens
qu'a
titre ae
pret; ainsi
<
lorsqu'ils ·ne laissent point d'héritier
, légitime, ou lorsqu'ils n'ont que · ·des filles, bu
enfin lorsque la famille
a
perdu ses droits , par
l'émigration, le terrain qu'elle occupoit rentre
dans les mains du gouverµement. Le ·goüver–
nement petit ei1 disposer comine ·holl' lui sernble.
Les Wallaques ne sont poirit c~nsidéré~ ·comme
mahres absolus de leurs biens. . Ils '·en: -héritent
cependant d'apres le mode preicrit par la loi.
Il leur
e.std1, reste ·.défe11du de les vendre , .. de
les échanger ou de les engager sans la perniis–
sion de leurs ~hefs. Mais une
famille qui ·
est .
pres de s'éteindre peut se reliver par ,l'adoption
de nouveaux membres ou par des mariages ;
ce qui exige cependant da.ns , tons les 'cas l'ap–
probation et . le consentement
:
des
antori~és
supérieures.
A l'égard des biens 'm_ohiÜers .que possedent