EN AUTRICHE.
Cés officiers économes n'ont,
a
proprement
p·arler; de rnilitaire que le nom et l'habit, puis~
qu'ils ne vont j~_mais
·a
l'armée. Ils .sont seul_e,;..
ment chargés de veiller
a
-la culture des terr~s·,
de déterminer
l'
espece de grains· qn'on doi
t
ensemencer, et enfin . de fixer la quantité , de's
.champs que ¡l'on doit labourer. Ce sont enco:re
eux qui évalnent
la quantité de grains que
'
chaq1te fami\le doit verser, apres la récolte ,
dans
le maga.sir~ de la compagnie.
Ils sont
d'autant plus utiles que, sans leur surveillance et
leur activité , la moitié des
terres resteroit
souvent en jachere. ·Tous les quinze jours., ces
officiers visiten
t
les familles de la compagnie '
afin de rendre compte
a
leurs chefs de
l'
état ou
elles. se trouvent, et des besoin~ qu'elle·s peuvent
avoir. Enfin ces derniers, accompagnés de leurs
officiers ' les visitent eux-memes une fois par
mois , et les officiers supérie'tus parcourent aussi
leur arrondissement tous les trois mois ,,tandis .
que le col~nel fai:t chaque année une tournée -
générale de son régiment.
·
Tel est le régime auquel se trouvent soumises
les frontieres militaires ;· nous le ferons ' connoi–
tre plus en détail, en parlant de chacúne de
ces· provinces. Malgré l'importance de ce's fron–
tieres qui' depuis plusieurs siecles ' ont 'rendq
de grands-services, non-seulement
a
la Hongri~
et
A
1'
Allemagne, mais encore
a
to
u.tel'Europe
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