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VO,YACt
presque rien du pays ,o~\ ils vivent. II Íaut pour..,¡;
tant veiller
a
l'entretien des route·s, des magasins,
des batimens puhlics, des casern,es; ,et pour éviter
les
dépenses considérahles que ces obj ets essentiels
, occasioneroient, on a crn devoir assujettir le
peuple
a
des travaux qui n'ont ríen d'aille.urs de.
t.rop fatigan t. De cette maniere, tous les hahitans
conco11rent au bien général, et ces ttavat1x forcés.
~utretienrient parmi eux cet espri~ de discipline et
d'ohéissance qu'il importe tant de conserver.
L'administration territoriale ne devoit pas non
plus., dans le systeme adopté dans ces provinces,
efre distinguée de celle des-.cbataillons
de
gue.rre.
A
ussi chaque soldat enrolé est-il habillé et équipé
par le chef de la.famille. Ce capitaine regoit polir
cet objet
12
florins (
28
francs
5o
c.) par homme ,
somme qu'on déduit ~e celle qu'i~ ·doit payer
pour les t erres dont il' est possesseur. Les, offi–
ciers instruits devjennent les administrateurs des .
a,ffaires civiles et militaires, qúoiqu'a la vérité
d'un ordte subalt©rne. On les choisit aussi pres–
que toujÓurs parmi - les militaires qui ont déja.
· s,~rvi--, et qui connoissent les principes d'admi–
nistration'
afin
qu,e ' pendant
l'ahsen,ce des,
l)ataillons de guer~e, ils pilÍssent commander le
reste:du, penple. Cependant; meme en temps de .
guerr;e ,, et
a
l'exception d~s cas extraordinaires.,
il
reste' toujours dans le pays quelques ,officiers,
-pour
commander les hataiHons
de réserve,.
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