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~7~

VO,YACt

presque rien du pays ,o~\ ils vivent. II Íaut pour..,¡;

tant veiller

a

l'entretien des route·s, des magasins,

des batimens puhlics, des casern,es; ,et pour éviter

les

dépenses considérahles que ces obj ets essentiels

, occasioneroient, on a crn devoir assujettir le

peuple

a

des travaux qui n'ont ríen d'aille.urs de.

t.rop fatigan t. De cette maniere, tous les hahitans

conco11rent au bien général, et ces ttavat1x forcés.

~utretienrient parmi eux cet espri~ de discipline et

d'ohéissance qu'il importe tant de conserver.

L'administration territoriale ne devoit pas non

plus., dans le systeme adopté dans ces provinces,

efre distinguée de celle des-.cbataillons

de

gue.rre.

A

ussi chaque soldat enrolé est-il habillé et équipé

par le chef de la.famille. Ce capitaine regoit polir

cet objet

12

florins (

28

francs

5o

c.) par homme ,

somme qu'on déduit ~e celle qu'i~ ·doit payer

pour les t erres dont il' est possesseur. Les, offi–

ciers instruits devjennent les administrateurs des .

a,ffaires civiles et militaires, qúoiqu'a la vérité

d'un ordte subalt©rne. On les choisit aussi pres–

que toujÓurs parmi - les militaires qui ont déja.

· s,~rvi--, et qui connoissent les principes d'admi–

nistration'

afin

qu,e ' pendant

l'ahsen,ce des,

l)ataillons de guer~e, ils pilÍssent commander le

reste:du, penple. Cependant; meme en temps de .

guerr;e ,, et

a

l'exception d~s cas extraordinaires.,

il

reste' toujours dans le pays quelques ,officiers,

-pour

commander les hataiHons

de réserve,.

'

r