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168

VOYAGE

re~u en propriété les terres dont iis

j

ouissent, qu'

ª:

condition~qn'eux :et leurs enfans serviroient gra·~

tuitement

la

patrie. Dans cette ·nfpartition de~ ·

divers domain~s, o:n a ,pris en considé.ration ~t le

nombre des individvs .

q1~i,

compósent

cha~ue

fa–

millé,

et (les. besoins qu'elles peuvent éprouver, :·

u-insi ,

les familles dont

le ·

nombre d'individ1,1s

at~gm.erite,

re9oivent de no-Ótelles· tetres prove":""

nant

de ceÚes qui viennent

a

·s'éteindre , ou.

qui

en ppssedent plus qu'elles

n'

en peuvent cultiver.

Ce

~~oit d'héritage ,, qui fait d~. toute la popula–

tion une seule et.méme farnille ,

a

été solennelle:..

·:me~t

~anctionné par

11n

décret rendu;

en

18¿7, ·

par.J'empereur Fran9ois

'Ier.

Ce décret défend en

effetaux

familles de

ríen alifoer

n,Í

de rie'Ryendre,

·

)

si ce

n'

est les hiens dont ellts peuvent se passer,

pour sn:hvenir aux besoins de len!) existence. Mais

guant

á

ceux qui achetent les terres supetflu.~s,

ils

co11tractent l;ohligation de $ervir

l'

état comme

solda~s., obligation q~ú les lie d'une ma.nie'fe immé..

diat.e

a

leurs nouvelle's acquisitions..

Il faut

encoré

",remf:lrquer

que tous les ;biens sont ,en ~om:nrnn

dans cha·que

fafnillv ;

a~1cun des i:nernbres qui

·la.

composent

n'a

un

droit

e:x:clusif

a

leur possession.

.Une pateille institution étoit indisp,ensable

pour

parve~ir au·

h.ut

qn'on se proposoit en étiiblissúit

un

rég!me tout-a-fai_t militaire. Ch.acune de ce~

¡retites associati,0:ris,nommée

fainille,

compte

pa:n~n:i .

ses

memhres

júsqu'a

soixante

iüdividus '

\

/