EN AUTRICHE..
,
Itt,.
Charle~ VI et Marie - Thérese., mirent
fin
pour
jamais
a
une lutte dans laqMelle
l'
Autriche avoit
souvent failli
de
succomber. Battus de tous c_otés,
les Turcs ne fure~t plus
a
craindre,
et
ils ·paru–
rent reprendre cette insouciance et cette apathie
dont l'esprit guerrier de Soliman avoit
sü
les
tirer.
L'
Autriche n'eut done plus besoin de donner
a
ses frontieres rnilitaires un syste_m~ de défonse
aussi formidable que celui qu' elle avoit été obligée
d'adopter auparavant; aussi -se_borna-t-elle
a
n~
les·c~mserveiz que comme les moyen~ les plus surs
d'arreter les progres
d~
la peste' et de mettre
un
t_erm'e ~ux fraudes multipliées des contrebandiers.
Elle vit encare dans les frontieres militaires le ·
JJ10yen le plus efficace de former aux dangers
<
et aux fatigues de la guerre des soldats aussi
intrépides
que· valeureux. Si nous considérons
Tétendue des frontieres militaires, no_us verrous
qu'
elles
·occupent une bien · grande surface ,
pu'isqu'dles s'étendent depuis l'Adriatique,
en
longeant les confins de la ·Croatie, de l'Escla–
vonie, du bannat de Temeswar et de la Tran–
sylvanie, et allant se terminer vers les limites de
cette derniere province et de la Moldavie, tant
autrichienne qu'ottomane.
Elles
composent ainsi
un cordon d'une longueur de plus de
230
milles ,.
et défendu par une gar:_de active de 43,Soo hommes.
Le
traité
de
1809
diininua
momentanément
{