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ACTE QUATRIEME.

SCENE

l.

P O L Y P

H O N

T E ,

t

R

O

X:

POLYPHONTE.

A

ses emportements, je t roirais qu'a la fin

Elle a de son époux reconnu l'assassin;

Je croirais que ses yeux ont éclairé l'abime

Ou

dans l'impunité s'était caché mon ctime.

Son creur ~vec effroi se refuse a mes vreux;

Mais ce n'est pas son creur, c'est sa main quej-e veux:

Telle est la loi du peuple;

il

le faut satisfaire.

Cet hymen m'asservit et le fils et la mere;

Et, par ce nreud sacré qui la met dans mes mains,

Je_n'en fais qu'une esclave utile

a

mes desseins.

Qu'elle écoute

a

son gré son impuissante haine;

Au char de ma fortune il est.temps qu'on l'encha,ine.

Mais vous, a·u meurtrier vous venez de parler;

que pensez-vou~ de lui.?

'

ÉROX.

Rien rie peut le troubler.

Simple dans ses discours, ll_lais ferme, invariable ,

La mort ne fléchit point cette ame impénétrahle.

1

'

J'en suis frappé, seigneur, et je n'attendais pas

Un coutage aussi ~rand dans un rang aussi has.