I
,
LA PRU'DE.
BL AN FO R.D.
N'ayez point peur-.
ADINE.
Gardez done le silence:
Voici quelqn'un surement qui s'avancc.
SCENE V. ·
( Le théatre représente une nuit. )
ADINE, BLANFORD,
d'un
coté; DÓRFISE, de
l'autre .
1
a
tatons.
DOR.FISE.
J'ENTENDS,
je crois, la
VOÍX
de
IDOll
amant.
Qu'il est exact! Ah! quel enfant
charmant
t
ADINE.
Chut!
DORli"ISE.
Chut
!
c'est vous
?
A
DIN
E.
Oui, c'est
moi dont le
zele
Pour ce que j'aime est
a
jamais
fidele ;
'C'est moi qui veux luí prouver en ce jour
Q~'il me devait ~n plus tendre retour.
DORFISE.
Ah!
je ne puis en donner un plus tendrc :
Pardonnez-nwi, si je vous fais attendre;
Mais BartoliQ, qu.c je n'attendais pas,
Dans le logis se promene
a
grands pas.