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ACTE
V, SCENE IV.
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ADINE.
Mon intéret, monsiéur, était le.vótre;
Jusqu'a présent je n'en con~us_point d'autre:
Je vois quel est tout l'exces de mon tort.
Pour vous servir je fesais
un
effort;
Mais ce.n'est pas'le premier.
BL ANF O RD.
L'intiocence
De son maintie~, sa modeste .assurance,
Son ton, sa voix, son ingénuité,
Me·
font pcmcher presque de son coté.
Mais cependant, tu vois ., l'he~re se passe,
Ou
ce projet plein de fourbe et d'audace ,
Devait, dis-tu, sous mes yeux s'accomplir.
AD IN
E.
Aussi j'entends une porte s'ouv,rir.
Voici l'endr.oit ,"voici le moment meme
Ou
vous auriez pu savoir qui vous aime.
BLANFORD.
Est-il possible? est-il vrai? juste Dieu
!
A
n
1 NE ,
finen1ent.
11
me parait tres possible.
BLANFORD.
En ce lie·u
Demeurez done. Quoi tant dé fourberie
!
Dorfise
!
non ....
ADINE.
Taisez-vous, je vous prie.
v
Paix ! attendez: j'entends un peu de brúit;,
On vient vers nous; j'ai peur, car il fait nuit.
Théatre.
4.
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27
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