LA PR UDE.
Jamais, ma
foi,
je ne m'étais douté
Qu'il put avoir cette fleur de heauté !
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n'a point l'air gené dans s_a parure,
Et son. visage est fait pour sa coiffure.
SCENE IV.
BLANFORD, ADINE.
AD
i
NE ,
en habit de 6.lle.
EH bien, monsieur, je suis tout ajusté)
Et vous saurez hientót la vér.ité.
BLANFORD.
Je ne veux plus ri~n savoir de ma vie :
C'en est assez. Laissez-moi, je vous prie.
J'ai depuis peu changé de sentiment;
Je n'aime point tout ce déguisement.
Ne vous melez jamais de cette affaire,
Et reprenez votre habit ordinaire.
ADINE.
Qu'entends-je, hélas
!
je m'aper<;ois .en fin
Que je ne puis changer votre destin
Ni votre creur; votre ame inaltérahle
'Ne
connait point la douleur qui m'accable;
Vous en saurez les funestes effets ;
Je me retire. Adieu._ done pour jamais.
BLAN!'.'ORD.
Mais quels accents ! d'ou viennen·t tes ala-rmes?
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est outré; je vois couler ses larmes.
Que· prétend-il? Parlez .:,-quel i'ntéret
Avez-vous done
a
ce qui me dépla1t?