ACTE V, SCENE II.
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Tu me traitais de cervelle légere ;
Mais s.ouviens-toi que la solide affaire ,
La seule ici qu'on d@ive approfoitdir,
. C'est d'etre heureux ·, et d'a~oir du plaisir .
SCENE
111.
B LA N FO RD, senl.
É
i' R E
li.eureux
!
moi
!
le conseil est utile ;
Dirait-on p:;ts que la chose est facil_e?
Ce n'est qu'un. ríen, et l' on n'a ·qu'a vouloir.
Ah! si la chose était en mon pouvoir !
Et
pourquoi non? da~s quelle géne extreme
Je me suis mis pour m'outrager moi-méme !
Quoi ! cet enfant, Darmin, le chevalier,
Par leurs discours auront pu m'effrayer?
Non, non, suivons le conseil que me donne
Cette cousine; elle est folle, mais honne;
Elle a rendu gloire
a
la vérité.
Dorfise m'aime ; on est en s-dreté.
Je ne veux plus rien voir ~i ríen enten·dre.
Par cet Adine on voulait me surprendre,
Pour m'éblouir, et pour m·e gouverner :
Da~s ces filets· je ne veux point donner.
Darmin toujours est coiffé de sa niece :
Que Je la hais ! mais quelle étrange espece.. . .
( Adine pa~it dans le fond du théatre. )
Le voiici done ce malheureux enfant
Qui cause ici tant de _déchainement !
I
· On le prendrait, je crois, pour une fille.
Sous. ces hahits que sa mine est gentille !
1.