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ACTE IV,

SCENE

IV.

,395

L'acier tranchant d°e ses traits empestés,

Et plus mon coour, épris. de vos beautés,

Saura défendre une vertu si pure.

-

BOR:flSE.

Vous vous trompez bien fort, je vous le jure.

JJ

LA N FO

1\

D.

Non; croyez-moi, je .m'y connais un peu,

Et j'aurais mis ces quatre doigts

au.

feu,

·J'aurais juré qu'aujourd'hui la cousine

Aurait lorgné notre petit Adine.

Pour ~tre honnete il faut de la raison;

Quand on est fou, le coour n'est jamais bon;

Et la vertu n'est que le bon sens meme.

Je plains-Darmin, j~ l'estime, je l'aimf ;

Mais

il

est fait pour etre un peu moqué :

C'est malgré moi qu'il s'était embarqué

Sur un vaisseau si frele et si fragile-.

SCENE V.

BLANFORD' DORFISE' DARMIN'

M'rue

:BURLET.

Mm.e BURLET.

Quo¡ ! toujonrs noir, sombre, pétri de hile,

Moralisant, grondant dans ton dépit

Le genre humain, qui l'ign:ore, ou s'en rit?

Vertueux fou, finis tes soliloques.

Suis-moi : je viens d'acheter viogt hreloques;

J'en ai pou·r toi. Viens chez le chevalier;

11

nous attend, il doit nous fétoyer.

J'ai demandé quelque peu de mus"íque,

Pour d1rider

1l0iJl

front mélaneolique.