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3 ·

.92

. LA PR-qDE.

Pour l'obtenir, et' pour que tout s'accorde ,

11

reste encore

a

mon are une c0rde.

Le chevalier

a

minuÚ cro_it ve-nir,

Mon jeune amant le saura préven-ir.

11

faut qu'il v:i'enne

a

neuf heures , Colette ;

Entends-tu bien?

COL E

'f

TE.

Vous serez s~tisfaite.

DO

RFI SE.

On le croit fille,

a

so~ air,

a

son.ton ,

A

son menton doux, lisse et·s·ans coton .

Dis-lu~ qu'en fille

il

est bon qu'il s'habille,

Que déce1:11ment il s'introduise 'en fille.

COLET,TE.

Puisse le ciel bénir vos bons des~eins !

DOR.FISE.

Cet enfant-la calmerait mes chagrins;

Mais le graud point, c'est que l'on imagine

Que tout le mal vient de notre.coqsine;

C'est que Blanford soit par luí c9nvaincu

Qd'

Adine ici pour une a~tre e~t venu;

Qu'il soit t0,ujo1,1rs dupe de l'apparence..

~ 1

0

LE T'J.' E.

Oh ! qu'il est bon

a

tromper

!

car il pense

Tout le mal d'elle , et d,e vous tout le bien.

ll

croit tout voir bien clair, et ne voit ríen-.

J'ai confirmé que c'est notre rieuse

Qui du jeune homme est tomh,ée a:pioureuse.

DORFISE.

Ah! c'est rµentir tant soit peu , j'en conv~en

·=

C'est un grand mal;. mais il produit un llien,