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. LA PR-qDE.
Pour l'obtenir, et' pour que tout s'accorde ,
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reste encore
a
mon are une c0rde.
Le chevalier
a
minuÚ cro_it ve-nir,
Mon jeune amant le saura préven-ir.
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faut qu'il v:i'enne
a
neuf heures , Colette ;
Entends-tu bien?
COL E
'f
TE.
Vous serez s~tisfaite.
DO
RFI SE.
On le croit fille,
a
so~ air,
a
son.ton ,
A
son menton doux, lisse et·s·ans coton .
Dis-lu~ qu'en fille
il
est bon qu'il s'habille,
Que déce1:11ment il s'introduise 'en fille.
COLET,TE.
Puisse le ciel bénir vos bons des~eins !
DOR.FISE.
Cet enfant-la calmerait mes chagrins;
Mais le graud point, c'est que l'on imagine
Que tout le mal vient de notre.coqsine;
C'est que Blanford soit par luí c9nvaincu
Qd'
Adine ici pour une a~tre e~t venu;
Qu'il soit t0,ujo1,1rs dupe de l'apparence..
~ 1
0
LE T'J.' E.
Oh ! qu'il est bon
a
tromper
!
car il pense
Tout le mal d'elle , et d,e vous tout le bien.
ll
croit tout voir bien clair, et ne voit ríen-.
J'ai confirmé que c'est notre rieuse
Qui du jeune homme est tomh,ée a:pioureuse.
DORFISE.
Ah! c'est rµentir tant soit peu , j'en conv~en
·=
C'est un grand mal;. mais il produit un llien,