ACTE IV, SCENE II.
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' DORFISE.
Que pensez,vous de notre jeu~e Adine?
LE
CHEVALIER MONDOR.
Moi
!
ríen : je suis rassuré par sa min~.
Hercule et Mars n'ont jamais a trente ans
Pu redouter des Adonis enfants.
DORFISE.
Vous me plaisez par cette confiance;
Vous en aurez la juste récompense.
Peut-etre on dit qu'en un secret lien
Je suis entrée: il faut n'en croire rien .
..
De cent amants lorgnée et fatiguée,
Vous seul enfin vous m'avez subjuguée.
LE CH EVAL I E R MONDO R.
Je m'en doutais.
DORFISE.
Je veux par de saints nreuds
Vous rendre sage, et, qui plus est, heureux.
LE CH E V AL I E R M O N DO R.
Heureux
!
allons, c'est assez; la sagesse
Ne me va pas, mais notre bonheur presse.
DORFISE.
D'ahord j'exige un service de vous.
LE CHEVALIER MONDOR.
Fort bien, parlez
toot
franca votre époux.
DORFISE.
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fau.t ce soir, mon tres cher, faire en sorte
Que la cohue aille aillenrs qu'a ma porte;
Que ce Blanford, si fier et si chagrín,
Et ma cousin~, et son
fat
de Darmin,