ACTE IV, SCE_NE 111.
391
SCENE .
111.
DO
R
F IS E,
COL ET
T E.
COL ET'f E.
A
vos desseins je
!1~
pµis rien cornprendre;
C'est une énigme.
])
O R FI SE.
Eh bien, tu vas l'entendr•.
J'ai fait promettre
a·
c,e beau chevalfor
De taire ~out; il va tout- publier.
C'en est assez; sa voix me justifie.
. Blanford croira qu.e tout est cal'omnie;
11 ne verra ríen de la vérité;
Ce jour au moins je suis en su.reté;
Et des de~ain' si le SUCC€S COUli'ODne
Mes
bons d~sseini¡, je ne craindrai personne.
COLE TTE.
Vous m'enchantez,-mais vous m'épou~antez;
Ces pieges-la sont-ils bien ajustés?
Craignez-vous point de vous laisser surprendre
Dans les filets qúe vo/ mains savent tendre?
Prenez-y garde.
DO
RFI SE.
Hélas
!
Colette
!
hélas
!
Qu'un seul faux pas entraine de faux pas
!
De faute en faute on se fourvoie, on glisse,
On
se raccroche, on tombe au précipice;
La tete tourne; on ne sait oú l'on va.
Mais j'ai toujours le jeune Adine
la.