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LA PIUNCESSE DE
NAVARRE..
LE D U C DE
!
O l X ,.
Le sort, juste une fois,,me
fit
pour v.ous servir ;
Et ce honhenr me tien.t lieu de naissance.
Quoi
!
puis-je en cor vous secouriri?
Quels sont ces deux tyrans d,e qui la violenee
Vous persécutai.t
a
la
fois?
Don Pedre est le premier.
J
e{
1
)rave sa vengéance ,
Mais l'autre, quel est-il?
CONSTAN CE.
\
L'autre est le du~ de Foix .
LE DUC DE FOIX.
Ce duc de Foix qu'Qn dit et si juste,' et si tendre
!
Eh, que poutrai-je GODtre lüi?
CONSTANCE.
Alamir, co.n:tre tous VOl'lS serez m@n appui;
ll
cherche
a
m'enlever.
LE DUC DE FOlX.
11
cherche
a
vous défendre ;
0n le dit , il le doit, et t:0ut le prouve assez.
CO!VSTANCE.
Alamir
!
Et.c'est vous, c'est vous qui l'excusez
!
LE
D 'C:JC
DE
1:'
01 X.
Non, je dois le ha1r, si vous le ha'issez.
Vous étant odieux, il doit l'etre
a
lui-m~me;
Mais comment cóndamner
un
mortel qui
'VOUS
aimc?
On dit que la-v~rtu l'a pu s~ule enflámmer.
_
S'il est ainsi, grand Di,eu ,, comme
il
doit vous 'aimer
!. ,'
On <lit que devant vous il tremhle de paraítre,
Qµe ses jours aux remords sont tous sacrifiés.;
-'