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LA PRINCESSE DE
NAVARRE.
LÉ
ONOR.
Vous voila reconnue.
MORILLO.
De mes desseins coquets la singuliere issue
!
SANCHETTE.
Quoi ! vous etes princesse , et faite comme nous !
L
7
'0FFICIER.
Nous attendons ici vos ordres
a
genoux.
CONSTANCE~
Je rends grace
a
vos soins, mais ils sont inutiles;
Je ne crains rien dans .ces asiles ;
.Alamir est ici ; contre mes oppresseurs
Je n'aurai pas hesoin de nouveaux défenseurs.
L'OFFICIER.
Alamir! de ce nom je n'ai pas connaissance;
Mais je respecte en lui l'honneur de votre choix;
S'il comhat pour votre défense
~
N
ous serons trop heureux de servir sous ses lois.
Je vous ramene aussi vos compagnes fideles,
Vos premiers officiers, vos dames du palais;
Echappés aux tyrans, ils nous suivent de pres.
LÉ ·ONO
R.
Ali! les agréahles nouvelles !
CONSTANCE.
Ciel
!
qu'est-ce que je vois?
-
·
LES TROIS q-RACES
et une troupe d'Amours ·etde
' Plaisirs paraissent sur la scene.
LÉONOR.
Les Graces, les Amours '