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LA PRINCESSE DE NAVARRE.
MORILLO.
Quoi done?
SANCHETTE.
Qu'a-t-il done fait?
GUILLOT.
Dans ces jardins la-has....
MORILLO.
Eh bien?
GUILLOT.
Cet Alamir et ce monsieur l'alcade,
Les gens
d'
Alamir, des soldats,
Ayant du fer partout, en tete, au dos, aux hras,
L'étrangere enlevée au milieu des gendarmes,
Et le hrave Alamir tout brillant sous les armes ,
Qui la reprend soudain, et fait tomher
a
has,
Tout
a
l'entour de lui, nez, mentons, jamhes, bras,
Et la belle étrangere en larmes,
Des chevaux renversés, et des ma'itres dessous,
Et des valets dessus , des jambes fracassées ,
Des vainqueurs, des foyards, des cris, du sang, des coups,
Des lances
a
la fois, et des tetes cassées,
Et la tante, et ma femme, et
ma
filie avec moi;
C'est horrible
a
penser; je suis tout mort d'effroi.
SANCHETTE.
Eh! n'est-il point hlessé?
GUILLOT.
.
C'est luí qui blessc et tue ;
C'est un héros, un diahle.
M
ORJ LLO.
Ah, quelle étrange issne
!