ACTE II, SCENE IV.
Tous les Fran<sais sont en campagne.
Pour donner un maitre a_l'Espagne.
SANC:HETTE.
Qu'est-ce que cela
fait?
MORILLO.
On dit qu'en ce canton
Alamir est leur espion.
Cette dame est errante, et chez moi se déguise;
Elle a tout l'air d'etre comprise
Daos quelque conspiration;
Et si tu veux que je le dise,
Tont cela sent la pendais_on.
J'ai fait une grosse sottise
De faire entrer dans ma maison
Cette dame en ce temps de crise,
Et cet agréable fripon
Qui me
j
oue , et qui la courtise
:
Je vcux qu'il parte tout de bon'
Et qt1'ailleurs il s'impatronise.
SANCHETTE.
Luí? mon pere; ce beau gar'son?
MOR.I LL O.
Lui-meme; il p~ut ailleurs donner la sérénade.
SCENE V.
MORILLO, SANCHETTE, GUILLO!.
G
u
I L LO T,
tout essoufflé.
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Au secours, au secours
!
ah, quelle étrange aubade?