\
19!~
LA PRINCESSE DE NAVARRE.
G
u
I L LO T,
avec un gar~on jardinier, vient int~rrompre
la
danse , dérauge tout , prend le duc de Foix et Morillo par la
main
~
fait des signes en leur parlant has-, et ayant fait cesser
la
musique , il
<lit
au duc de Foix :
Oh! vous-allez bientot avoir une autre danse:
Tout est perdu, comptez sur moi.
L E D U C D E F O I
X
,
a
Morillo.
Quelle étrange aventure? Un alcade! Eh,_pourquoi?
MORILLO.
ll
vient la demander par ordre expres du roi.
LE DUC DE FOIX.
De quel roí?
MORILLO.
De don Pedre.
LE DUC DE
FOIX.
Allez; le roí de France
Vous défendra bientot de cette violence.
L
É
o
N
o
R ,
a
la princesse.
Il para1t que sur vous roule la conférence.
MORILLO.
Bon; mais en attendant qu'allons-nous devenir?
' Quand un alcade parle., il faut bien ohéir.
Ohéir, moi?
LE DUC DE FOIX.
MORILLO.
Sans doute, et que peux-tu préteudrel
LE DUC DE'
FOIX.
Nous battre contre tous, con tre tous
la
défendre.
MORILLO.
Qui, toi, te révolter contre un ordre précis,
Emané du roi meme ? es-tu de sang rassis?