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ACTE I,

SCENE

v1: ·

189

s

A N

é

HE T TE ;

au

duc de Foix,

Ecout ez done, mon cher amant;

L'auhade qü'on me donne est étrangement fai'te:

Je n'ai pas pu danser. Pourquoi cette trompelte?

Qu'est-ce qu'uri Mars, Vénus, des_combats, un tyran,

Et pas un seul mot de Sanchette ? .

A

cette dame-ci tout s'adresse en ces lieux:

Cette préférence me touche.

LE DUC DE FOIX.

Croyez-moi, taisons-nous; l'amour respectueqx

Doit avoir quelquefois son bandeau sur la bouche,

Bien plus encor que sur les yeux·.

SANCHETTE.

Quel bandeau, quels respects

!

ils sont hien ennuyeux

!

MOR. I L LO ,

s'avan~ant vers

l~

princesse.

Eh bien

!

que dites-vous de notre sérénade?

La tante est-elle un peu contente de l'aubade?

LÉONOR.

,Et la tante et la niece y trouvent mille appas.

C O N S T A N C E ,

a

Léonot.

Qu'est-ce que tout ceci? Non, je ne comprends pas

Les contrariétés qui s'offrent

a

ma vue;

Cette rusticité du seigneur du chateau,

Et ce gout si noble, si beau,

D'une fete -si prompte et si bien entendue.

MORILLO.

Eh bien done, notre tante approuve mon cadeau.

LÉONOR,

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me parait brillant, fort heureux, et _nouveau .

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