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LA PRINGESSE DE NAVARRE.

D,ieux secourables ,

Tendrc Vénu,s,

Soyei

a

jamais .favorables.

CONSTANC];:.

Ces astrologues me paraissent .

J;>lus instruits du passé que du sombre avenir; ,

Dans mon· ignorance-ils me laissent;

Comme moi, sur mes maux ils ~emhlent s'attendrir;

Hs forment comme moi des souhaits inutiles,

Et des espérances stériles,

Saos ríen prévoir, et sans

ri.en

prévenir.

LE DUC DE FOIX.

Peut-étre ils prédiront ce que vous devez faire ;

Des secrets de nos creurs ils percent le mystere.

UNE DEVINERESSE

s'approche de la princesse, et chante.

Vous excitez la plus sincere ardeur,

Et

vo.us

ne'sentez que la haine;

Pour punir votre ame inhumaine

Un ennemi doit toucher votre creur.

( ensuite s'avan1;ant vers Sanchette.)

Et vous, jeune beauté que l'Amour veut conduire,

L'

Amour doit vous instruire;

Suivez ses douces lois.

Votre creur est né tendre;

Aimez, mais en faisant un choix,

Gardez de vous mép"rendre.

5ANCHETTE.

Ah! l'on s'adresse

a

moi; la fete était pour.nous.

J'attendais; j'éprouvais des tra.nsports s_i jal~ux

!