PROLOGUE.
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Cueillez toutes les fleurs, et parez--en vos tetes;
Melez tous,les plaisjrs, 110issez tous
1.e.s
jeu~,
So,u·ffrez le plai•sant mem.e; il f.aut de tout au!K. fetes,
Et toujours les héros ne sont pas sérieux.
En.chantez un.loisir, hélas
!
t.rop peu durable.
Ce
peuple de guerriers,
qui
ne para-it qu'aimahle,
Vous écoute un moment, et revole aux dangers.
Leur maitre en tous les temps veille sur la patrie .
Les soins sont éternels, ils consument
1a
víe;
Les plaisirs sont trop passa.gers.
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n'en est pas ainsi de la vertu solide;
Cet hymen l'éternise : il assure
a
jamais
A
cette race auguste,
a
ce peuple intrépide,
Des victoires et des hienfaits.
Muses, que votre zele
a
mes ordres réponde.
Le creur plein des beautés dont cette cour ahonde,
Et que ce jour illustre assemble autour de moi;
Je vais voler au ciel,
a
la source féconde
De tous les charmes qu.e
j.e
voj;
Je vais, ainsi 1ue vo.tre roi,
R.ecommencer mon cours pour le honheur d.u
monde.