PROLOGUE
n ·E
LA
FETE POUR LE MARIAGE
DE .MONSIEUR LE PAUPHIN.
LE SO
L
E
I L descend dans son char et prononce ces paroles.
L,
1
NV
E
0
N
TE
u
R.
des beaux.-arts, le dieu de la lumiere,
Descend d~ haut des cíeux dans le plus beau séjour
Qu'il puisse contempler en sa vaste carrie_i::e.
La gloire, l'hymen et l'amour ,
Astres charmants de cette cour,
Y
répandent plus de lum
_ie.reQue le flambeau du dieu du jour.
J'envis~ge en ces lieux le bonheur de
la
Fr5'nce
Dans ce rói qui commande
a
tant de creurs soumis· ;
Mais, to~t dieu que je suis, et dieu de l'éloquence,
Je ressemble
a
ses ennemis ,
Je suis timide en sa prés,ence.
Faut-il qu'ay~nt tant d'assurance
Quand je fais ente.odre son ,noll_l,
11 ne m'inspire ici que ele la dé_fiance
?
,
Tout grand homme a de l'indulgelice,
Et to~t héros aime Apo~lon.
Qui rend son siecle heureux veut vivre ·en
la
ménioire .
Pour mériter Homere, Achiile a combattu.
Théatre.
4. -
11