PRÉFACE.
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femme
<le
Socrate, telle qu'eJle était en effet ,
une bourgeoise acariatre, grondant son nrnri,
et l'aimant; de meftre SUr )a
SC{~\le
tOUt l'aréo–
page, et de faire, en un n1ot, de cette piece
une de ces représentations nai'.ves de la vie hu–
maine, un de ces tableaux ou l'on pein.t toutes
les conditions.
Cette entreprise n'est pas san
s.
difficulté : et
quoique le sublime continu soit d'un genre ,in–
finiment ·supérieur, c~pendant ce méJange 'du ·
pathétique
et
du familier a son mérite.
On
peut
comparer· ce genre
a
I' Odys~ée,
ei ·rautre'
a
l'
Iliade.
M. Littleton ne voulut pas qu)~n jouat
cette piece, parce que le cª rac_!ere de Mélitus
ressemblait trop
a
celui du sergent de foi Cat-
. brée, dont il était allié. D'ailleurs ce drame
était une esquisse, plutot qu'un ouvrage achevé.
U
m.e donna done ce drame de M. Thompson,
a
son derni~r voyage en Hollande. Je le tradui–
sis d'abord en hollanda1s , ma langue mater–
neUe. Cependant je ne le
fis
point jou~r
sur
le
théatre d'Amsterdam , quoique , Dieu mer,ci,
ndus n'ayons parmi nos pédants aucun pédant
aüssi odieux et aussi impertinent que
N.(.
Cat–
brée. Mais la multiplicité des acteurs que ce
drame exige m'empecha de le· faire exécuter; je
le traduisis ensuite en frán9ais, et je veux pien