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PRÉFACE.

26 1

femme

<le

Socrate, telle qu'eJle était en effet ,

une bourgeoise acariatre, grondant son nrnri,

et l'aimant; de meftre SUr )a

SC{~\le

tOUt l'aréo–

page, et de faire, en un n1ot, de cette piece

une de ces représentations nai'.ves de la vie hu–

maine, un de ces tableaux ou l'on pein.t toutes

les conditions.

Cette entreprise n'est pas san

s.

difficulté : et

quoique le sublime continu soit d'un genre ,in–

finiment ·supérieur, c~pendant ce méJange 'du ·

pathétique

et

du familier a son mérite.

On

peut

comparer· ce genre

a

I' Odys~ée,

ei ·rautre'

a

l'

Iliade.

M. Littleton ne voulut pas qu)~n jouat

cette piece, parce que le cª rac_!ere de Mélitus

ressemblait trop

a

celui du sergent de foi Cat-

. brée, dont il était allié. D'ailleurs ce drame

était une esquisse, plutot qu'un ouvrage achevé.

U

m.e donna done ce drame de M. Thompson,

a

son derni~r voyage en Hollande. Je le tradui–

sis d'abord en hollanda1s , ma langue mater–

neUe. Cependant je ne le

fis

point jou~r

sur

le

théatre d'Amsterdam , quoique , Dieu mer,ci,

ndus n'ayons parmi nos pédants aucun pédant

aüssi odieux et aussi impertinent que

N.(.

Cat–

brée. Mais la multiplicité des acteurs que ce

drame exige m'empecha de le· faire exécuter; je

le traduisis ensuite en frán9ais, et je veux pien