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p

RO-

Droitqui íe payeau Cardinal

Procell:c~r,

pour tous

les·Denefices qui palICnc

p;:t~

le

Cou~(toue

,

&

pour

·les Abh,ycs raxées au-dellus

d~

f?txancc

~

fü::

du–

cacs dcux ciers. On paye ce drouaproporaondccc

que valcnt les Benchccs.

PR.OPOLIS.

(.

f.

Circ natmellcmeot rouge qu'on

- rrouvc daos les troui; des ruches ,

&

qui efi: plus

cluude

&

plus fobcile que l'autre. Oo l'appclle vul-

·

saircmenr

C1re Vurge.

Plinc die qu'ellc: dl de ma·

acre plus

épai(fe

que la cire,

écant

co~pofée

d.e

~~~~~ ~nf~~a:º~~~~oi~es'~a~::s ~~~ r~~~e's ;~~:

. les défcndrc du froid. Elle

dt

d'odeur force. Selon

~~~ce~'~infi'~l}~li~nc~o~~: ~~~~atél~~~eq~:;:',~~~

dicamens que l'on ordonne pour les blefíures des

ncrfs.

pRO PORTI ON. f.

f.

1:erme de Machemati-

~I~; Po~~~~~i~;~P~;:¡~~~~~s;ª~ic~r~: ~r~~~~~~

~~a;

;

2~cj!~ud;n

4

~r~~~;rí~c~,q~arl~~~e~~:s~o~~n:~

i.

cíl:

i

J.

ainli

8.

cíl

:i

J

2.

Les

antecedm1

&

les

co:1fi911on

de chaque raifon,

íonr

:iuffi

les amece–

dens

&

les coníequcnj de la proporrion. Le pre-

- micr cerme

&

le dernicr s'appdlem

les

deux

ur_mu

extríme1

de

la

proponion,&

le

fecond

&

le tro1Cié–

me fom les

dellx mo¡em.

L'égalité de.dcux

ra1fon1

4r11hm~tit¡Mes,(

Voycz RAISON,)

fiuc

une

propor–

tion arithmetiqHe,

&

l'égalité de

deHx r11ifa111 géo–

vutriqueJ

faic

uneproportimgéometrique.

L:t.

prin–

cipale proprieté de la proporrion

a~ithmccique,

cíl:

que

la

fomme

des cxtrCmes eíl,égale

i

lafommedes

moyens,

&

dans

la

proporcion géometrique le

pro–

duit

des excrCmcs eíl c!gal au

prod11it

des moycns.

' Ainli danscecco

pro~onion

ariclunecique, 2.

6.

S.

~ :¡º~ :¿f~~:r~~~~x

:.

~: ~ ;~.~-d;;~ ~~~~r¿::i'i

3. foisS.

Une proponion au lieu d'avoir quacre termes,

.

&~~c;~ereªcvoº~fc~~~~;o~~ ia~r~

1

~1i~/:

rr:{r::

:~.~~¡=

recedem de

la

íeconde ;

&

c'eíl: la mCme choíeque

s'il écoit reperé deux

fois.

Ainfi l'on peut faire cet..

:~ ~~~º:~i~:r:i~e\.

8

.edu~s·;~r~n;~r~cece~~~ ~¡Íf~~

s

'ap

pdle

M o¡en proportionna,

&

il eíl: arithmcci–

<J.Ue

ou géomemque , íclon la namrc de la propor..

non

.

ll

eíl vifible par

les

proprictés f,mdamcn

4

~a~~:io~e ~r~:h:~~i~!cr~)~r~i~:bie a~e .~~;~~ª:;~~

ponionnel

dt

égal

:i

la

fomme des excrCmcs ,

&

que dans

la

proponion géomecriqae, le quarré du

moyen proporrionncl efi: ég.llau produir des cxtrC–

mcs. Dcux éranc arithmctiqucmcm

i

G.

comme.

6.

cíl:

:i

1

o. le double de

6-

eíl: égal

i

la fommc de z..

&

de

ro.

&

2.

éram

i

-+·

géomecriqucmcm,commc

..... cfl:.

a s.

le quarré de .....

ell

é¡;pl au produic de z..

par g.

tin;;~s,P~~~~~~~i;~ur·~

0

~

5

l~~rp~~~ ~:~&~~l~:ffi~~'{~

que l'on voudra, en rc:petant roll¡ours chaque ter–

rne. Deu.x,

6.

IO: 14. 18.

&c. efi: une

proportion

arithmet(q1u continue ,

z..

8. 3

2.

6+ dl:

une

pro–

porti11,, .1,t'omttr1que contmut.

Ces

proportions con–

tinucs. foic arirhmeriques, Coic géomecriques, pouí–

fécs au-deli du rroiCiéme rermc s'appdlem

Pro–

grtfliom.

11

y

a une rroiliémc efpccc de Proponion, nom–

méc proponion

H11rmonu:¡.ue

&

compoíée de rtois

ter?1~s

, qui conlifi-e

~n

ce que le prcmicr eft au

tro1fieme, commc

b.

d1fferencc du premier au fe-

PRO·

cond eíl

a

la difíercncc d11 fecond au troiCié':IY.

Tels

fonc

ces crois termes,

1.

3.

6.

car

2.

en

d.

6.

géomccriquement comme

1.

d1ffercnce de

2.

;J,

cíl

a;·

d1ffercnce de

3.

i

6.

Une propr·1cré de cene

EroportÍoh cíl: que

Con

íecond rerme efi égal

a

deux:

fois le produit du premierpar le croifiémediviíé par

la fomme du prcmier

&

d.u

rroifiéme,

3•

cfi

égal

au doublc de 2. fois

6.

div1íé par z..

&

6.

c'cfi-i–

dire

pu

8.

On appellc

Regle de 1roportion,

amre"'en t

rq.ft

Je trois

celJe q

Ul

enfe1gnc

:i

tCOUVer Un quan

iéme

nombre géometriquemcm proportionnel

a

trois aµ

4

tres que l'on

a

donnés, com91e

fi.

trois degrés

de

l'Equaceur comic:nm:m 72. licues, cambien

360.

dcgrés qui foor le rour de la terre • doivcm-ils con–

renir

?

Dans cene regle on donne toUjours un

c.x:–

tréme

&

deux moyens,

&

il ne refiequ'unextrCme

:l

trouver.

Il

ne faut pour cela que prendre le

~to­

duir des dc9x moyens donnés, qui doic Ctce

eg.al

=~ J::~~~~~ ~~sl~t~~C;r~Íui~d:::;e~~. c~e

3

q~~:

riem de

la

aivifion

cll

neceCfairemcnt

le

ciuaméme

rerme que l'on cherche. Dans l'cxemplc propofé,le

produit des deux moyens 7z..

&

~60.

ér:mc

z.5920.

&'

devant écre égal au ptoduit de

3.

p.temier excréme,

par l'autre extrCme qu'on cherche , il

dl:

évideot

que

z.59~-=>·

diviíé par

donncra cerautre exnCme,

c'cfi.J.-dire

8640.

heüc:s. Cecee proponion s'appel–

le

Droire

ou

Pirtlle

par oppofüion

i

celle qu'on

appelle

Reciprqque,

Jn-rurfa

ou

Rm'tlerfée.

Voy,a.

RECIPROQUE.

de

~a~h~~~~1~~~~~~~~~~o~:r~i;:; ~~~~~er::n;~¡

fom

plates

&

mobiles dans une charniere ,

&

qui

par le moyen de pluficurs divifions des lignesmar·

quées Cur ces branches, eíl en uíage pour pluficurs

o~erarions

géomecriques,

&

obíervations aJlrono-

1mques,

&

pour la fome des cd.nons, des cloches

&

des bouleu.

PROPOSITION. f.

f.

Terme de Logique. Parrie

d'un Argumcm dans laquel'c on artribue

i

un

Cojee

t~~~~~,¡~~~;:;¡~~~i;;ª~~~eá~

1

~~;c~;r?c¡~;:~:~;

pardémonfir.lrion.

Propofition d'erreur

~

s'cíl:

die

au Palaisd'on reme..

de exrraordinairc de droit pour revenir comre

un

to~~~i~e~a~

1

.lcnªe~ºr.grd:~~~~:eªd~

1

~6~;~ ~~:r:

gé les Propoficions d'erreur. Elles differoient de

la

Re<JuC_ce civilc qui n'accuíe que le fait ou

la

ía,ir·

prile de la p:mie, au lieu que d.lns la Propofoion

d'erreur

,

il s'agiCfoic de ce qui regardoit les Juges

1

J~~it~'écoiem

irompés dans le

fait,

&

non dans le

On apeellc

PAinJ depropojition,

en Theologie,Jcs

douze pams fans levain que

les

Juifs offroienr

i

Die.u,

&

qui écoicor rangés

lix

:l

f1X íur la rabie du

Tabernacle.

PROPRE.

f.

m. Terrne de Jurifprndence. Heri.-ge

vena p1r íuccdlion du Perc,ou de l'Ayeul,

&

qu'on

n'a poim acquis par

fon

induíl:rie.

Il

fe dit p3r op·

pofition

a

Acquh ou ConquCc.

Il

y

a le Propre

Pt1-

te~nel

.'

&

le Propre marernel.

Profreaitcicn

,_e~ce­

lu1 qui

a

foit íouche dans une fam11le,

&

qui v1cnt

de l'ayeul ou du biíayeul. Le

Proprenai.lfant,

efi-ce–

lui qui n'a point fait encore fouche, de fone qu'un

~~qd~t ~Í;s~eJÍe;~ ~~iirJ[sr~~:~~:;tq~i ~= f:~~º;a;

füpularion d'une

d~t

qui confifie enargent. On en

fim correr une parnc en communauté,

&

le reíle

cicm lieu de Propre

:i

la fcmme.

l'ROPRETEUR._ f. m. Nom , quºavoit pacmi..Jos