:i.80
P R I
PRIME. f.
f.
Tcrmc de Marine.
Somm~
qu'un Mar..
ch.md. qui vcur aíllirer
fa
marchand1fe. payc:
a
l'Aílúrcur pour
Je
prix de l'aílürance. On l'appellc
~inft
a
caufe qu'clle (e payc par avance. 11
y
a des
lieux oU on l'appetle
Prime11r.
Prime
1
fe dir chés les Mairres en fair d'armes, de
celle des gardes qui eíl: la premiere
&
la principale
>
"Oll le corps fe
rencom~c
en :ichevantde
tir~r
l,"épée
.
:~r'1?;~-n~~~ t~~~au~~~ ~~ ~~~t~rJerí·:pée~o~cÍ
plus proche de fes ycux que dans aucum:: autre
-garde.
On dit, en termes de Chalfc, qu'Vn
loup ne s'ttr–
rhe
poiHt
•tl
;LA ma11g(,
<fr
e¡N'il
s'en va de
haute
prime,
pour dirc ,
Fo~t
promprcment,
&
felon les
Iraliens
.QfJantoprima.
La fraébon decimalt:
1
en termes d'Arirhmcrique,
eíl:
une fraétion qui exprime une ou plufieurs .dixié–
mes parries de l'unité ;
&
quand ceue fra{hon eft
~:~!~~~
fraélion decimale , on l'appelle
Prime>
Prüne:
{e dit auffi d'une Corte de poid.s qui pefc
vingr-qu~me
minutes.
Prime.
Sonede jeudecarrcs.
11
y
a
lagrande
Pri·
me
&
la perice Prime.
l'RIMEVERE.
f.
f.
Plante qui Beurir en Février
>
Mars
&
Avril,
&
quel'on
a
appelléeainíi, d.caufe
qu'elle eA: l'une des premieresBeursqui annoncent
le Printcms.
Il
y en
a
de violecres
forr
p3.lcs, de
gris de lin , de blanches
&
de jaunes. Elle
dl:
forr
bonnc aux goutes
&
a
la paralyfie)
&
on
faic
grand.
~~:~~¡~ªs~ag~e!c~~rq~cern!a~c
iuªc
~i~:r~otrl:u:~~~ee~
bon aux rompures
&
aux diílocations. Les Prime–
vercs
fonc
chaudes
&
feches ,
&
leur
fue
efl bon
a
Oter les raches du vifage.
JI
y
en
a de
doubles, de
limpies, de fauvagcs
&
dccultivées. Cene plante
a
differens noms parmi les Lacios ,
Primiveria
,
Pri–
mHfa
veris,
Verb11fcHlum,
Herbapara'Jfios, Ar..
thritica, Herbafanfli Puri, Br11chH/acucHfi, Y1ola
t11ft11!1111a,
&
BeunicA 11/ba.
PRIN.
adj. Vieux mor. Premier.
Ce fut .tU
prm fomme tOllt
Jroit.
C'efl: dcld. qu'efl: venu
Prinum1.
l'RINCES.
f.
m. les Fumicrifies difent que lorf–
qu'un Pape eft
élf1
rous fes parens font Princes;
c'dl:
beaucoup que les Ncveux
&
Nieces le foiem, les
aucres rellene ce
qu'ils
écoient. lis ajoíltem qu'on
appelle les Cardinaux,
Prince1
de l'EgHfe, pour–
quoi ne le ras dire dc:s
Ev~qucs
qui fonr les foccef–
fcurs des ApOtres pcndam que les Cardinaux ne le
fom
que des foixame
&
douze Difciples.
l'RINCIPALITE'.
f. f.
Titredu Supeneur d'un Col–
lcge qu'on appelle quelquefois mal
3.
propos
Prin-
pi::~~:[Li~~~s't~.~~ªF.P~:i~~r~~~~~s~~:Íi~
5
~pel-
Jés de Prifcillianus, qui fcmerem d'.ibord. leur
he–
rcúe
en
Eípagne fous l'Empereur Gratien rrois cens
quarancc-huit ansaprCs ]Esus-Cttn.IST,
&
qui la ré–
pandircmenfuicc daos rout l'Occident. liscon
fon–
. doient les Perfonnc:s
de la
Trinité avec lesSabel–
liens,
&
cnfeignoient avec les Ol'igeniflcs
que
les
amc:s
des hommcs écoiem créées en
quclque
endroic
du Ciclavanc lescorps; avec les Manichéens,qu'el–
lcs faifoienr parrie de l'elíence divine,
&
que le
Monde avoit
écé
créé d'un méchant Dieu ; avec
les
Aílrologiens , que comes nos aél:ions dépcndoicnc
des
étoilesj
&
avec les Sto"iciens, que nousérions
ncccffirés
3.
pechcr.
Ils
rejettoicnc avc:c les Gnofü–
qn~s
les anciens Prophctes commc gens qui n'a–
vo1enc pas penetré
da.nsla
volonté de Oicu,
&
con–
d:i.mno1enc
auffi
avec eux le mariage,
&
avi;c les En-
PRI PRO
crarites l'ufagc de la chair. lis pcrmcccoicnt le rncn..
fon~e
avec les Andiens.
&
mCme
le¡arjurcdansles
affa1rcs de
la
Religion.
PRISE.
f. f.
Tcnnede Marine. Vaifíeauprisforl'En.
nemi.
En
ce fens on die
qu'Onaf.tit
de11.~
prifo1,troi
1
prife1,
&c. pour dirc: qu'On ·a pris cel nombrede
Va1íli::aux.
de
~~~;r:uo~ªifu¡~ul~nt::éc1~fr r1~~~~~:~~;!~
~~ou:t~~ur
donner de
la
pri(e
a
dorer
&
affermir
la
l'RISME. f. m. Terme de Gcometrie. II
y
a all'is
~:;r;c~~~~~~i~~n~~:~~:fi:¡~;j~t:d~
0
~:~ t:~
avoic coupé en dcux par un plan diagonal,
car
,,,r,"'.
viene de
~,r,,,
,
Scier ,
&
c'eA:
13.
la notion
du
Prifmc
qui
conviene le mieux au moc. Sclon cene
idéc::
il
n'y aurbit de Prifmesque les
Pr1fme1
tr1411~
gu/11iru,c'eíl:.3.-dire, qui feroiem cerminésaux deu1
boucs
par
deux triangles femblablcs , .ég;iux
&
pa–
rallcles,
&
dans leur longueur, par crois parallelo.
grammcs non parallcles encre eux. Mais on a éren.
du l'idée de ce moc,
&
l'on entend par Priíme
un
corps folide terminé aux deux boucs non feulement
~;~u~c~~~~~~,~~e:
&
;;;~1fe~~s~~~~~c;!¡fi
1
n:~c~
~a!ª~~f~g~~nag~~I~~ a:~ :~é~od~~~:~eg~~~~lc~~:
~~~';{¡r~~eé6¡~á~~i~~~~r~:leS!~:d;b~~~:ae;~c~
parallefes qui fonc aux deux bouts du Prifine, s'ap-
~~~e~,;:;:t/;es~:¡°f!n~ff~~l~71i:;¡~:ljf:~
rcfour
les
Polygones en triangulaires pour crouvcr
leurs proportions
&
lcurs mefurcs. Le Prifme trían.
gulairc écanc
la
moitié d'un parallelepipe<lc
fe
me·
fure de la meme fa5on. Voyez PARALLELEPl·
l'EDE.
On appelle
Prifme tle verre,
Un
criaogle
folide
de verre, avec quoi on voir les couleurs de !'are..
en.del. On die auíli
Yerre priJmlltique,
póur
dirc,
Q.uia la figure d'un Prifme.
P R l
SO
N.
(.
m.
Lieu
fon
&
gardé , oU l'on
en•
ferme les débireurs
&
les crimincls.
Il
y
a des
C1•
choes dans les Prifons , oll l'on mee les pluscoupa–
blcs. ·Ce
fom
des caveaux:, les uns noirs
&
fans
Ju.
miere ,
&
les aurres
qui
rec;oivenc le jourpar
des
foupiraux.
Les
Anciens nvoicnr de erais foncs
de
Priíons, l'nne pour reprirner les infolems
&
1,sdé–
bauchés , l'aucre pour les banqueroutiers
&
débi-
:::i~~~~o~~~~~~scÍe~cr~~::r~ii~~~clcº~~~~u~o~~:
faic venir
Prifon
de l'halien
Prigione.
Du Cangclc
dérive de
Prijio,
ccrme de la baíli:: Latinicé,
qui
Ú·
gnifiePrifon.
On appellc
Prifan de1 ventr,
dansdecerrainsédi·
fices,
Un
lieu fouterrain olll'oncrouvemoyenrlc
confcrver des ventsfrais, qui pardc:s conduiccs
fou·
termines
re
communiquenc dans des falles pour
les
rendre fraiches pcndam l'Eté.
PRIVE' ,
i:'E,
adj. Parriculier , fecrec. On appclle
Confeti
privt.
un Confeil d'Erat oU l'on emite
d'~f.
faircS d'unc namre
pani~ulicre,
&
qui regarde:ulc
Roi dircél:ement ou ind1reélernenc. €ºeft oll fe
JU"
gene
les évocacions
&
les renvoisd-es Reglemensde
Juges, les interpretations d'Edics
&
les callacions
d'ArrCu.
. PRO
p
Ro n
A'TI Q_U E. odj. Mot qui ne re trouve que
dans l
1
Ecriturc
Saince
>
oU
il
cll:
die,
Pro/111tuJH'
p1font,